1. Dans le noir tout est permis


    Datte: 30/08/2018, Catégories: fh, grp, jeunes, cocus, copains, plage, jalousie, préservati, pénétratio, jeu, journal, Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    ... la plage.
    
    — Là-haut.
    
    J’aurais préféré m’y rendre seule avec lui mais tout le monde s’est levé et s’est mis en route. Sylvie a quand même remis son top. Moi, j’avais naturellement tenté de renouer l’attache du mien, assez maladroitement pour que Laurent vienne à mon secours. Je voulais une nouvelle caresse mais elle fut trop rapide.
    
    Thomas portait le sac de plage que Sylvie avait pris dans la voiture. Autour de sa taille, Laurent avait sa serviette de bain en guise de pagne. En marchant derrière lui, je balançais la mienne au bout de mon bras et fouettais gentiment de temps à autre ses jolies fesses musclées. Nous nous sommes arrêtés dans une petite clairière entourée de pins parasols, à l’ombre du blockhaus. Il avait été camouflé pendant la guerre ; on voyait encore, dessinées sur le béton, des traces de fausses fenêtres aux rideaux triangulaires. Laurent a mis ses mains sur mes épaules pour m’attirer à lui, avant de m’enlacer. J’ai passé mes bras autour de son cou et nos lèvres se sont rencontrées pour un premier baiser. Notre premier baiser. C’était comme si Julien n’existait plus, et n’avait même jamais existé. Mais il a bien fallu suivre les autres, et nous avons fait le tour du bâtiment pour atteindre une ouverture dans laquelle se glissa Thomas. Chacun l’a suivi.
    
    — Il y avait ici un gros canon pointé vers le large, m’a dit Laurent avant de baisser les yeux vers son slip.
    
    Il bandait ferme, en effet, et j’ai éclaté de rire. Il a ouvert les bras, je me ...
    ... suis blottie contre lui en lui tendant mes lèvres. Mais notre baiser fut trop court cette fois encore car Thomas venait de pousser une porte métallique qui s’ouvrit en grinçant. Ensuite il a pris une lampe torche dans son sac et s’est avancé dans l’obscurité. Il fallait suivre. Il y avait un escalier à descendre. J’ai demandé à Laurent s’il connaissait ce blockhaus, il m’a répondu qu’ils y venaient parfois et il a mis ses mains sur mes hanches pour me pousser dans le couloir. Alors que nous avancions, elles venaient parfois flatter mes fesses, ses mains brûlantes, et j’aimais beaucoup cela.
    
    Au bout d’une bonne vingtaine de mètres, Thomas a éclairé les murs de béton d’une grande salle avant de poser sa lampe sur le sol, encore allumée. Laurent a remonté ses mains de mes hanches à mes seins, s’est collé à moi et a déposé un long baiser dans mon cou.
    
    — Viens dans mes bras, m’a-t-il dit ensuite.
    
    J’ai pensé que le but de la manœuvre était de disposer les serviettes par terre et que chaque couple ferait ensuite ce qui lui plairait. Je poussais Laurent dans le coin le plus obscur quand Thomas a proclamé avec emphase qu’on allait commencer parla recherche à tâtons dans le noir absolu. Un alexandrin qui m’a fait sourire.
    
    En substance, voilà ce qu’il a dit :
    
    — On abandonne nos serviettes de bain ici. J’y laisse un peu de lumière grâce à cette bougie que j’allume. Nous, les garçons, nous allons passer dans la salle qui est au bout de ce couloir, après un tournant à droite. ...
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