Dans le noir tout est permis - Histoires de Sexe

Dans le noir tout est permis

... Julien !

Plus tard, dans le lit, alors qu’il câlinait ma poitrine et que je caressais négligemment sa verge à moitié érigée, il m’a demandé de lui confirmer que je n’avais pas enlevé le haut de mon bikini, sur la plage. J’ai bien failli lui mentir, pour avoir la paix. Puis une autre idée m’est venue.

— Si, je l’ai enlevé. Laurent a beaucoup apprécié.

Sa verge a pris de l’ampleur plus vite que d’ordinaire. Pas en raison de l’action de ma main, mais plutôt à cause de ce que je venais de dire, m’a-t-il semblé. Si bien que j’ai insisté :

— Et plus tard aussi, dans le blockhaus, au-dessus de la plage. Mais c’était dans le noir.
— Et… il t‘a caressée ?
— Bien sûr !
— Il a sucé les pointes de tes seins, comme je suis en train de le faire ?
— Mais oui ! Et les autres aussi.
— Qui, les autres ?
— Thomas, et d’autres. Rencontrés sur la plage.

Il m’a fait l’amour avec plus de conviction que d’habitude. C’était presque aussi bien qu’avec Laurent dans le blockhaus. À ce propos, je viens de relire ce que j’en ai écrit tout à l’heure :Ravagée d’un plaisir à nul autre pareil. Quelle emphase ! Au demeurant, c’est un alexandrin passable, me semble-t-il.

Julien a remis ça au milieu de la nuit. Les questions et le reste :

— Et ton slip, tu l’as gardé dans le blockhaus ?
— Ils me l’ont enlevé assez vite, bien sûr.
— Ils t’ont caressée ?
— Un peu.
— Et… ils sont entrés en toi, comme moi maintenant ? Tu as fait l’amour avec eux ?
— Seulement avec Laurent. Je suis une fille sérieuse. Avec les autres ce sera pour plus tard.

Quelle nuit de fête ! Quelle véhémence ! Quelle rage ! J’en arrive à déduire que la jalousie de Julien dissimulait une secrète envie d’être cocu. C’est un fantasme assez courant, si j’en crois certaines lectures.