Le féminin de Maître !
Datte: 18/12/2022,
Catégories:
grp,
candaul,
campagne,
fsoumise,
hsoumis,
Transexuels
Oral
préservati,
Partouze / Groupe
fsodo,
sm,
donjon,
attache,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
confession,
Auteur: DeuxD, Source: Revebebe
... pousse, faisant probablement bouger les deux boules dans le conduit.
J’ai chaud. Je brûle de partout. La chambre me paraît une étuve.
Une étuve où bruissent tant d’envies. Nives qui gronde, libérant par moment des petits cris que je lui envie. Matéo dont la gorge laisse échapper ce gargouillis si bizarre venant d’un homme. Et moi dont j’entends la voix, mais qui ne me reconnais pas. Est-ce bien moi qui l’invite, autant du corps qui le pousse que de ma parole par des « suce-le », « bouffe-lui la bite », « Bois son foutre » ?
Je serais bien incapable de dire de telles horreurs en espagnol. Ni en anglais ni, d’ailleurs, dans aucune autre langue. Même en français, je n’ai jamais dit plus que des « c’est bon », « encore », ou un « baise-moi » lorsque vraiment je ne tiens plus.
J’étais venue, curieuse, mais n’imaginant sûrement pas ce genre de scène. Est-ce bien moi ? Surtout, est-ce bien normal de se comporter ainsi ? Me voici, appuyant de mon corps contre celui d’un autre, non pas pour me faire prendre ou en préliminaire ! Non, bien plus, non, différent.
L’homme ne peut reculer. Mon corps lui fait une assise, que j’espère douce avec mes seins et mon ventre de femelle, alors que maintenant mes deux mains jouent avec le crochet de métal qu’il a lui-même installé dans le cul (oui, le cul et non pas le « petit trou », expression qui n’est plus de mise dans cette pièce) de son amie. Quand je pense qu’elle disait : « qui a les mêmes goûts que moi ».
Et ce goût, ...
... pour l’avoir, il l’a.
Là-haut, elle clame son plaisir et se demande qui le lui donne.
— Matéo, c’est toi ? Angélique, c’est toi ?
Personne ne répond. Pas le Maître qui, pour l’instant, en a plein la bouche. Pas moi qui comprends que le bandeau participe au plaisir de la Soumise.
Justement, la Soumise n’a plus besoin de se faire solliciter par mes mains. Son ventre est devenu une houle qui avance et recule. Je suis si près que plus rien ne m’échappe. J’ai déjà vu une femme sucer un homme, mais jamais des lèvres qu’une barbe naissante habille.
Elle jouit. Elle le dit. Son cri remplace tous les avertissements.
A-t-il assez de conscience pour comprendre que si la bouche le reçoit, cela ne peut être que celle de son amant, amant complice qui sécurise le plaisir ? Un amant dont le sexe que j’ai repris en main ne peut nier que lui aussi a du plaisir. J’imagine que dans ce couple, ils se partagent les rôles.
Je relâche ma pression. Je me relève. Matéo aussi. C’est une vision étonnante que de voir ce mâle affirmé avec des coulures du sperme de sa soumise, coulure sur le menton que la barbe naissante bleuit, mais aussi sur le torse.
Je suis super excitée. Moi aussi, je veux ma part. Juste en face, la double porte de la chambre est ouverte, le lit éclairé par les lampes de chevet me tend les bras.
— Viens.
Il ne se fait pas prier. Je le pousse sur le lit, je vais m’occuper de lui, mais j’ai une idée. Je retourne dans le salon et j’enlève le bandeau de Nives. ...