Le féminin de Maître ! - Histoires de Sexe

Le féminin de Maître !

... le plus gros anneau s’ouvre et je le cueille avant qu’il ne tombe au sol.

L’oiseau est libre si on peut appeler oiseau cette tige de chair qui a comme ailes des bourses qui plomberaient n’importe quel volatile.

Nives bande. Son sexe, s’il est peut-être une pièce rapportée dans ce corps qui distille une féminité assumée, est une vraie bite de mec. Le gland s’étire, laissant derrière lui la peau qui le protégeait, avant-garde joyeuse de la tige rigide au point qu’on peut penser que l’inox de la cage a charpenté l’engin.

C’est une invitation virile que mes lèvres veulent goûter. Je l’explore avec envie. J’oublie un instant que là-haut, c’est une poitrine de femme, des bras tendus vers le ciel et, juste à portée de main, cette tige de métal qui s’enroule dans la raie des fesses et qui doit pousser les deux belles boules dans le boyau de Nives.

Homme, femme, trans, la caresse d’une bouche fait le même effet. Il gémit de mon impatience. Elle se tortille. C’est excitant. Je me sens différente, transformée par cette soirée particulière.

Le mandrin de Matéo est à portée de main. Je l’attrape. Lui, je le caresse juste pour le conserver au frais. C’est lui que je veux en moi, la bite d’un bel Espagnol, rude, basané, probablement macho… Macho sauf que sa partenaire le dénonce autrement.

Et lorsque je lève les yeux vers lui, je le découvre attentif à la fellation que je fais. Attentif au point d’avoir les lèvres entrouvertes, mouvement réflexe étonnant chez un ...

... mâle.

Et si ? Sans ma venue, ce couple avait manifestement des projets. Un homme choisit-il un « trans » par hasard ?

Ma main quitte sa verge et monte vers son torse. Elle y rencontre une toison dense ou je peux crisper les doigts et… que je tire vers le bas. Il accepte ma demande. Il se penche, puis s’agenouille à côté de moi. Je l’embrasse. Mes lèvres sont humides, gluantes de la salive que ma fellation répand sur le sexe de Nives.

Alors, c’est comme une évidence, je pousse son visage vers le sexe de sa complice. Il ne se fait pas prier pour entrouvrir les lèvres afin que le gland… Ma main pousse sur sa tête.

Je me sens investie d’une mission. J’aide un homme à sucer une bite. Je fais même plus que l’aider, je l’invite avec insistance, la pression de ma main sur sa tête, alors que l’autre trouve à se plaquer sur les fesses, frottant au passage la rigidité de cette barre…

— Suce-le.

Je le dis en français, mais nul besoin d’être polyglotte pour comprendre.

Cela paraît si facile ! Si évident ! J’ai une envie folle de me faire posséder, mais encore plus de diriger ce Matéo. Il est un enfant entre mes mains, sous ma volonté. Je passe derrière lui, je me plaque contre son dos. Il doit sentir ma poitrine contre sa peau, et la mienne découvre la douceur de cette toison digne d’un homme des cavernes.

Je le masturbe. De mon corps, je le presse contre sa complice. D’une main, je pousse les fesses de Nives au-devant de la bouche qui gobe. D’ailleurs, c’est la barre que je ...