Le féminin de Maître ! - Histoires de Sexe

Le féminin de Maître !

... J’ai hésité, je reconnais.

La porte se referme derrière moi. L’homme est nu. Évidemment qu’il a la même taille, mais sa carrure, son corps poilu, ses muscles, même son sexe qui pend, le rendent encore plus massif.

Il prend mon menton dans sa main et tout en approchant son visage pour déposer un baiser qui paraît presque chaste il ajoute :

— L’important c’est que tu sois là. Tu ne le regretteras pas.

Il pousse la porte de la chambre. Il fait un peu sombre, mais je vois tout de suite que ce n’est pas normal. C’est comme chez moi, une suite avec salon, mais ce n’est pas ce détail qui surprend, c’est le corps au milieu. Je le vois de dos, c’est Nives, enfin j’imagine que c’est elle. Je dois m’immobiliser un instant et sans réfléchir dit :

— Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ?

J’ai dû parler français, car il me répond dans ma langue :

— Juste des jeux. Tu n’as jamais pratiqué ?

Évidemment, je dis :

— Non.
— Entre, je vais te montrer.

Il est derrière moi. Je sens la pression de son corps contre le mien. Une voix qui vient du salon :

— C’est elle ? C’est toi, Angélique ?

Le corps pivote. Le visage est masqué.

— Oui.

Je ne sais pas ce que j’attends, peut-être un appel au secours, mais non, au contraire.

— Oh, je suis heureuse que tu sois venue.

Mais je vois l’homme avancer, lever la main et c’est à ce moment que je constate qu’il tient un martinet, car il l’abat avec force sur les reins de la pauvre femme.

Un soupir s’échappe de ses ...

... lèvres. J’attendais un cri, un hurlement, mais non, un soupir accompagne ce souffle.

— Je ne t’ai pas donné la permission de parler.

J’avance, à moitié rassurée, surprise, mais au moins la phrase « Mêmes goûts » trouve son explication.

Je détaille mieux la scène. Elle est attachée par une corde qui lui lie les poignets et qui est passée dans un gros anneau du plafond, anneau qui me rappelle ceux scellés dans le plafond, afin de supporter les lustres pesants. Ce n’est pas un lustre mais le corps d’une belle femme ! La couleur de ses fesses avoue que ce n’est pas le premier coup. Même sa poitrine semble avoir été rudoyée.

— Maître, je peux ? demande la soumise.
— Oui.
— Qu’est-ce qu’elle fait ?
— Elle te regarde. Je crois que c’est la première fois qu’elle voit ça.

Il a raison. Mais ce que je découvre vers le pubis de Nives est encore plus surprenant.

— Elle voit ta coquille.

C’est un homme. Enfin, il en a les attributs et ce n’est pas cette cage métallique qui les cache, au contraire. Le sexe ne demande qu’à sortir des anneaux et les bourses sont sublimées par la pression.

C’est un… C’est une… Sa poitrine est magnifique, parfaite, deux seins que la pesanteur ignore, avec deux tétons qui dardent comme des petits sexes, des clitoris excités.

— Prends-le en main, me demande l’homme, son Maître.

J’avais trouvé le couple étrange, mal assorti, l’élégance face à la puissance, mais j’étais loin de la réalité. Des jeux manifestement BDSM. Une femme qui ...