La Solitude d'Anastasie Beaubois (1)
Datte: 12/12/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Count Zero, Source: Xstory
... suis sûr que vous pensez que je ne vous remarque pas quand vous m’observez, ou quand vous contemplez mes fesses en me suivant jusqu’à la cuisine. Ou quand je passe devant vous en plein cours. En ce moment même, vous me matez du coin de l’œil...
— Je... je suis désolé si je vous ai mise mal à l’aise.
Elle pouffa de rire.
— Mal à l’aise ? Il en faut plus que ça pour me mettre mal à l’aise, Basile, répondit-elle en reprenant une gorgée de vin. Il se trouve même que, je dois bien vous avouer que tout ceci me plaisait assez, en fait. Si ça n’était pas le cas, je vous aurais viré.
Jambes croisées, regard rieur, elle attendait la réaction de son invité avec une impatience qui se lisait sur son visage.
— Alors, dans ce cas, je dois bien avouer que c’est moi qui suis mal à l’aise, affirma Basile.
— Ne le soyez pas et laissez-moi plutôt enlever ça.
Elle se leva, déboutonna son pantalon de pyjama.
— Anastasie, votre mari...
— Il serait certainement touché de voir tant de solidarité masculine de votre part, poursuivit-elle en balançant son pantalon de pyjama à l’autre bout de la pièce. Le fait est qu’il ne ferait aucunement preuve d’une telle solidarité envers vous, il baise tout ce qui bouge.
Elle s’approcha de Basile, suffisamment près pour qu’il sentît la chaleur dégagée par son corps.
— De plus. Il n’y a que vous et moi, ici, ce soir. Mon mari est aux Pays-Bas pour affaires. Et en ce moment même, il est certainement en train de se faire sucer par ...
... une prostituée avec ses collègues ou avec ses clients ou fournisseurs. Et il ne me touche plus depuis des années, alors vous savez quoi ? Ce soir, c’est mon soir. Je suis assez grande pour savoir ce que je fais, et j’ai envie que vous me preniez.
Madame Beaubois lui apparaissait soudain sous un jour nouveau. Femme rigide et inflexible, fantasme d’adolescent, femme en manque d’amour, femmefatale... elle était un peu tout à la fois...
Basile se leva, et s’approcha d’elle. Un sourire se dessina sur les lèvres de la femme, un sourire féroce que Basile fit disparaître avec un baiser. Ce premier contact fut doux, le baiser était lent et presque timide. Les lèvres de sa patronne étaient douces, humides. Elle sentait le parfum et le vin.
Elle lui enlaça le cou, laissant libres ses hanches, que Basile s’empressa d’effleurer par-dessus son t-shirt. Elle se colla à lui, chaude, vibrante. Alors que les baisers qu’ils s’échangeaient se faisaient plus pressants, plus impatients, Basile chercha la langue de sa partenaire avec la sienne. Elle lui offrit avec un soupir. Il laissa ses mains descendre le long du tissu du t-shirt, jusqu’à atteindre la petite culotte moite de sueur, et il pressa avec délectation les fesses qu’il avait tant admirées, puis remonta sans plus attendre vers la taille, par-dessous le t-shirt. La peau d’Anastasie avait un grain tactile, elle était d’une constitution ferme, et on sentait en dessous les muscles se tendre et se détendre sous les sollicitations sur ...