1. Réconfort et vieilles dentelles VIII. Martine (ou la coquine qui cachait bien son jeu) (1)


    Datte: 10/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Docsevere, Source: Xstory

    ... homme marié, une relation, qui, même si elle n’avait jamais été basée que sur le sexe, était devenue au fil du temps non seulement frustrante mais aussi blessante pour elle. Elle l’avait amenée, sans qu’elle ne s’en rende compte, jusqu’à la dépression.
    
    Il semblait à la fin ne plus ressentir aucune affection pour elle, il la prenait pour un objet, un objet qu’il désirait de moins en moins mais dont il espérait encore tirer du plaisir. Il s’était comporté de plus en plus désagréablement avec elle, comme s’il avait honte au bout du compte de cette relation cachée ou s’il se vengeait sur elle de la frustration croissante qu’il avait ressenti.
    
    Il la critiquait, lui faisait des reproches, trouvait qu’elle se négligeait, a rendait responsable de son manque de désir à lui. Et néanmoins elle restait elle toujours en attente, sa vie ne tournait plus qu’autour de cette relation, parce qu’elle avait adapté sa vie à la longue à sa disponibilité à lui ; si bien qu’elle avait fait elle-même le vide autour d’elle. Elle s’était retrouvée seule et triste, et sans affection.
    
    — Toi, au moins, tu me traites avec respect. Même tout à l’heure, lors de nos petits jeux…
    
    — Bien entendu, je te respecte. Et ne fais pas attention si parfois je prononce des mots crus au cours de ces parties… ça fait partie du jeu
    
    — Non, ne t’inquiète pas, je ne me formalise pas. Et puis, ce qui est important ça n’est pas les petits « noms » que tu vas utiliser avec moi, ni le ton, ni les ordres. C’est la ...
    ... façon dont tu vas me considérer, me regarder, pendant ces jeux…
    
    — Oui, je vois ce que tu veux dire
    
    — Sans jamais aucun mépris, ni condescendance…
    
    — Et avec du désir !
    
    — Et surtout comment tu me traites et me considères après ces jeux.
    
    — Bien évidemment !
    
    — Ainsi, tu vois : la façon dont nous nous sommes douchés tous les deux, avons bu un verre… et dont dînons ensemble actuellement. Tu ne me caches pas, n’as pas honte de moi.
    
    — Bien entendu. Ne pas avoir de sentiments amoureux n’empêche pas d’avoir de l’affection, et même une certaine tendresse.
    
    — C’est ça, répondit-elle, visiblement émue. Lui ne me voyait que chez moi. Jamais il ne m’a sortie, ni dans un bar, ni dans un restaurant, ni aucun un lieu public. On peut faire l’amour à une femme, aussi normalement du monde, sans un minimum de respect, de considération.
    
    — Je sais tout ça, dis-je.
    
    — Tu sais, me dit-elle, après un moment où elle était restée silencieuse en regardant son verre, je me sens beaucoup mieux depuis ce soir !
    
    — C’est vrai ?
    
    — Oui, je crois que j’ai compris quelque chose : je me sentais coupable de quelque chose (comme l’échec de cette relation… ou d’être quelqu’un de pas attirant, quelqu’un indigne d’une relation), et c’est sans doute pour ça que je voulais être punie, que je fantasmais sur l’expiation dans la douleur, que je voulais jouir sous la punition. Mais j’ai compris que tout ça était faux : tu m’as libérée !
    
    — Tu vas être libérée de ces fantasmes, aussi, alors ...