Réconfort et vieilles dentelles VIII. Martine (ou la coquine qui cachait bien son jeu) (1)
Datte: 10/12/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Docsevere, Source: Xstory
... langoureuse.
Elle finit par se relever (je l’aidai un peu en la prenant par la main), et elle m’invita à venir me doucher avec elle.
Sa cabine de douche était assez étroite, et ce fut malcommode. Mais nous rîmes comme des bossus en essayant de ne pas tomber, de ne pas nous cogner, nous retournant avec peine, collés presque tout le temps l’un à l’autre. Nous nous savonnâmes mutuellement et à tour de rôle, et je trouvai cet épisode de caresses et de soin de l’autre très chaud, très tendre, très sensuel.
Une fois en peignoir, fourbus, nous nous rassîmes confortablement dans sa pièce et reprîmes un verre.
— Alors, Martine, ça te rappelle des souvenirs ? C’était aussi bon qu’avec ton amant ?
Elle me regardait avec un petit sourire énigmatique. J’attendais sa réponse, un peu étonné de ce sourire. J’allais lui dire qu’elle n’était pas obligée de répondre, m’excuser, lui dire que j’étais trop indiscret, mais sa réponse vint qui me sidéra :
— Bon, je vais t’avouer quelque chose. Je n’ai jamais joué à ces jeux avec mon amant. Ni avec aucun autre, en fait…
— Mais… alors ? Tous ces accessoires ?
— J’ai honte… Non, je ne dois pas avoir honte, à mon âge. Il faut que j’assume, continua-t-elle avec un sourire gêné. En fait, je les ai achetés moi-même… et les ai toujours utilisés… toute seule.
— Toute seule ??? Et… le… le martinet ?
— Ben, toute seule c’est pas facile, j’avoue… Et en comparaison la façon dont tu t’en es servi… j’ai… j’ai pris mon pied. Je ...
... n’aurais pas imaginé que ç’aurait été aussi bon. Tu es très doué. Tu es un expert !
— Oh arrête… tu me flattes.
— Non, non, c’est sincère. Je n’aurais jamais cru… que tu étais un petit cochon (rire), mais qu’en plus tu étais si doué pour le maniement du martinet… et du reste… sans oublier tes mains ! Tu m’as fessée divinement bien. C’était bon, ni trop brutal ni trop douloureux, ni trop timide… Ah je l’ai bien sentie, la fessée. Elle était bonne, sensuelle, sévère… et jouissive !
— Oui, il m’a semblé… D’autant que se fesser toute seule c’est quasiment de l’exploit…
— Oui tu as raison. C’est faisable, mais c’est vraiment pas terrible… trop frustrant.
— Ces petits jeux c’est comme tout : c’est vraiment mieux à deux !
— A qui le dis-tu… C’est vraiment pas marrant, des fois, la solitude.
— Bon, eh bien, si un jour tu es partante pour recommencer, n’hésite pas. A défaut d’une relation amoureuse, le partage et la complicité qu’on peut éprouver lors de ces jeux, ça n’est pas désagréable et nous sort un peu de la solitude.
Elle acquiesça.
La conversation partit sur des sujets plus anodins. Puis finalement, elle s’aperçut qu’elle avait faim, que ces émotions l’avait creusée, en plus de lui avoir redonné un peu de joie de vivre.
Nous sortîmes et trouvâmes un restau qui servait encore à cette heure déjà avancée.
Nous dînâmes en bons amis.
Cette fois, enhardie par cette proximité chaleureuse elle s’épancha un peu, me raconta cette relation délétère avec cet ...