Adieu, confession, punition (1)
Datte: 02/12/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: luc_marie92, Source: Xstory
... Peut-être à cause de notre différence d’âge. Ou parce que je suis marié, et voilà bien ma chance : tu es ce genre de femme qui a des principes de loyauté à l’égard de ses semblables. Peut-être, ou sans doute, ne suis-je tout simplement pas ton genre d’homme. Le désir ne se commande pas. Nous avons été amis, avec bien des goûts en commun. Ça ne suffit pas.
Mais quitte à faire des adieux ; j’aimerais quand même préciser quelques choses. Je ne t’aimais pas, Diane. Je n’avais aucunement l’envie, de près ou de loin, d’entrer dans une histoire amoureuse de type adultère, double vie, entraînant risque de divorce avec la régulière et prise de tête assurée. Ce n’était pas du tout cela qui me tourmentait, Diane. Mon envie de toi reposait sur d’autres bases.
Sexuelles.
Jeux de rôles avec toi.
Partage de bons moments de luxure, sans autre ambition.
Faire de ta voix un instrument de domination douce.
Perverse.
Te supplier.
Te demander de m’humilier.
Te demander de me piétiner un peu avec tes bottes.
De m’insulter tendrement tandis que je serais à tes pieds.
Te voir te lâcher. Femme. Femelle. Lubrique. Tu dois dire les mots osés avec une voix à rendre fou.
Dominatrice.
Ou plutôt, non : dominante.
Tellement sûre d’elle-même.
Autoritaire?
Je dirais "Commandante".
Mais sans violence. Supérieurement tranquille. Tranquillement supérieure.
Et moi obéissant.
Jeux de rôle avec toi.
Abandonner mon statut de mec.
T’obéir. Comme dans la ...
... chanson d’un autre Thomas évoquant une Diane de Poitiers.
En lisant cet email, tu vas probablement penser que je ne suis qu’un pervers. Un malade. Un détraqué. Tu penseras...
— Ce Thomas, jamais je l’aurais pensé ce genre de type ! Mais qu’est-ce qu’ils ont tous, les mecs ? La quarantaine doit leur cramer le ciboulot.
Je te supplie de détruire mon message sans le balancer en copie à tout ton carnet d’adresses pro. Si tu as envie de le faire, si tu passes à l’acte, alors tant pis: j’aurai été le propre artisan de ma débine. Mais je crois que tu ne le feras pas, parce que je te sais assez intelligente pour faire la distinction entre des aveux et une invitation. J’ai juste eu envie que tu saches de quelle nature était mon désir de toi. Tu es à peu près l’inverse des femmes qui d’habitude me donnent envie d’elles. Mais j’ai été pendant des mois obsédé par les questions que je me posais sur ton intimité.
Comment es-tu, nue ? Pâle de peau, j’imagine, mais ai-je raison ?
Tes seins sont-ils aussi petits que je les imagine ?
Tes tétons sont-ils érectiles ?
Tes bottes cuissardes, les as-tu déjà gardées pour faire l’amour ?
Comment fais-tu l’amour, Diane ?
Comment est ta toison ? Fournie comme tes cheveux ? Rasée ou épilée ? Taillée ? Gardes-tu des poils sur tes aisselles ?
Quels genres de lingeries portes-tu ? En as-tu certaines particulières pour le bureau ? D’autres pour le sport ? D’autres encore pour la séduction ? Pour l’amour ? Est-ce que cela a de ...