1. Adieu, confession, punition (1)


    Datte: 02/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: luc_marie92, Source: Xstory

    ... toutes les autres. Souriante, à l’aise, plutôt naturelle. Bonne camarade. Après quelques semaines, on se faisait la bise le matin, il pouvait nous arriver de prendre un café à la machine, parler de tout et rien, cinéma, musique. Je te trouvais sympa, collègue agréable car pas trop imprévisible dans le relationnel. Jamais il ne me serait venu pour autant à l’idée de tenter la moindre incursion dans un plan drague, ou un simple dialogue ambigu. Non par goût du politiquement correct. Mais parce qu’un de mes grands principes professionnels a toujours été : « pas de sexe dans le buziness ». « No Zob in Job ». C’est encore plus le cas depuis #metoo et #balancetonporc, mais c’était déjà ma philosophie avant ce tsunami. Soyons honnête ; pas du fait d’un respect des femmes particulièrement affirmé. Plutôt parce que j’ai toujours été convaincu que le mélange pro et sexe, c’est un aller simple pour la caverne aux emmerdements.
    
    Même pour un type qui comme moi, a dépassé la quarantaine et s’ennuie ferme dans sa vie de couple endormi.
    
    Au fil du temps, il nous arriva ensuite, Diane, de déjeuner à la brasserie du coin, à plusieurs, ou bien au self de l’entreprise. L’ambiance professionnelle était très prenante, parfois stressante, mais les relations entre collègues plutôt chaleureuses au bout du compte, si on exceptait quelques rivalités inévitables entre chefs de services, ou quelques insinuations tordues de temps à autres pour déstabiliser un peu tel ou telle. Tu étais quoi qu’il ...
    ... en soit de ces personnes dynamiques et vives qui font passer les journées de boulot dans la bonne humeur.
    
    Ce côté bons camarades dura un an ou un peu plus. Jusqu’à ce jour différent des autres. Devait se dérouler un grand Barnum réunissant tous les patrons de la boite et des filiales, les cadres, les assistantes et les stagiaires, tous réunis pour la Grand-Messe Institutionnelle. On allait fêter les bons résultats du semestre précédent. L’un de nous avait osé des allusions appuyées critiquant la démarche, et se demandant ce qu’il allait bien y foutre. Les dîners guindés où les collègues font la révérence au Big Boss… trop peu pour lui. Ta réaction m’avait surpris, comme tous les autres présents, je crois ! En une ou deux phrases bien senties, tu avais remis le collègue à sa place avec une autorité qui m’avait estomaqué, si l’on considérait qu’il t’était hiérarchiquement supérieur, et plus âgé que toi. Tu lui avais cloué le bec et j’en avais été impressionné. Une autorité qui m’avait aussi troublé. J’ai toujours la tonalité en tête. Maintenant elle ne me surprend plus. Elle m’excite.
    
    Le son de ta voix furieuse m’excite depuis tout ce temps.
    
    Le surlendemain, tu étais venue au bureau portant un genre de short noir, une paire de collants noirs un peu épais, et de vraies bottes cuissardes en cuir, noires également. Tenue très différente de l’ordinaire, je ne sais ce qui t’avais donné cette envie. Et d’un coup, là, brutalement, je me rendis compte que mince, alors, Diane ...
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