1. Adieu, confession, punition (1)


    Datte: 02/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: luc_marie92, Source: Xstory

    Chère Diane,
    
    Voilà des mois que nous ne nous voyons plus. La dernière fois, nous avons bu un verre, comme nous le faisions quatre à six fois par an depuis que j’ai quitté la boite. Et j’ai fini par t’avouer ce que tu avais depuis longtemps deviné, je crois. Non. J’en suis même sûr, puisque tu me l’as dit clairement, juste avant de quitter ma voiture alors que je t’avais raccompagnée jusqu’à ta porte, en gentleman.
    
    J’ai du lâcher quelque chose comme:
    
    — J’aimerais que notre amitié évolue sur d’autres terrains ».
    
    Et tu as répondu, directe et cash, comme toujours:
    
    — Notre amitié ne sera jamais plus qu’amicale, Thomas. Tu sais, ne le prends pas mal, mais sincèrement je ne ressens aucune envie d’aller plus loin avec toi.
    
    Je le savais, je crois, pour tout dire. Je le sentais. Merci de me l’avoir confirmé. Depuis je ne t’ai plus rappelée. Mais j’ai toujours ton adresse email perso, et j’espère que tu ne l’as pas changée. D’un autre côté, peut-être vaudrait-il mieux que tu ne reçoives pas ce long message (pardon) que je t’envoie.
    
    Mais je voulais t’écrire ce qui me reste sur le cœur. Ou plutôt: dans la tête. Puisque nous ne nous reverrons plus, autant l’exprimer. Je prends le risque que tu le fasses lire à quelques personnes qui m’ont connu dans cette entreprise où nous nous sommes croisés, jusqu’à devenir copains, sinon amis. Je prends le risque, car je crois que tu ne te sentiras pas trop choquée de ce que je vais te dire. Et quitte à me tromper, je crois que ...
    ... tu garderas cette lettre d’adieux pour toi seule, car elle t’aura paru sincère, même si à certains moments, assez franche et très audacieuse. Tant pis si je me trompe.
    
    Tu n’as pas eu envie de moi mais oui, l’inverse a été vrai, et depuis des années. Cette envie m’habitait déjà lorsqu’il nous arrivait de nous croiser au gré des réunions qui nous conduisaient à voyager d’un bout à l’autre du vaste open-space, à ce troisième étage de la grande Tour. J’avais ce job de responsable de développement, nous ne bossions pas dans le même service, mais étions habitués à nous retrouver pour des meetings réunissant des équipes différentes. De mon bureau, je pouvais t’entendre téléphoner, j’appréciais la manière précise et un peu ferme avec laquelle tu savais répondre à tes interlocuteurs. Tu faisais ton boulot d’assistante de direction avec tact et assurance. Avec les collègues, tu étais d’humeur assez égale, même s’il ne fallait pas te marcher sur les pieds, comme on dit. Dans ces rares cas, tu savais répliquer de façon ma foi directe à qui te parlait sur un ton déplacé. Tu es plus jeune que moi d’une bonne douzaine d’années, à l’époque au début d’une trentaine assez sereine à ce qu’il semblait.
    
    Finalement, bien plus à l’aise que moi dans cet environnement complexe qu’est une société de production audiovisuelle en partage de projets avec de nombreuses autres, des différents pays européens.
    
    À mon arrivée dans l’entreprise, je t’avais considérée sans a priori. Tu étais une parmi ...
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