1. Beau-Fils (1)


    Datte: 28/11/2022, Catégories: Erotique, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... à refuser ce cadeau du ciel qu’est l’amour.
    
    — Mais... moi, je ne vous aime pas ! Enfin, pas de cette forme d’amour dont vous parlez actuellement. Et puis vous êtes jeune ; toutes les filles du monde sont dehors, là, dans les rues, qui vous tendent les bras. Vivez votre vie et votre âge avec ces jeunesses qui vont forcément vous sourire.
    
    — J’ai le droit de faire mes propres choix, et si celui qui domine c’est cette attirance pour vous ? Qu’y puis-je, en fait ? Les chats ne font pas des chiens, et si mon père vous aime, c’est que je suis si semblable à lui, en tous points, que les mêmes causes produisent sur moi des effets similaires, je ne pouvais que tomber amoureux de vous.
    
    — Vous m’embrouillez avec vos beaux discours !
    
    — Dites-moi, prouvez-moi que j’ai tort et je ne chercherai plus à vous séduire.
    
    — ... ?
    
    — Oui... jurez-moi que vous n’avez pas envie, là, de faire l’amour ! Soyez honnête ! La vérité ? Vous en avez envie, n’est-ce pas ?
    
    — ... vous allez vous taire à la fin ?
    
    — Sinon quoi ? Vous pensez que vous embrasser ne vaut pas le risque de prendre une gifle ? Si je m’approche, là ? Vous me collez une beigne ?
    
    — S’il vous plaît... n’avancez pas... non... s’il vous...
    
    Je n’avais de nouveau plus la possibilité de le faire reculer. Ses lèvres éteignirent mes dernières velléités de ...
    ... révolte. La pointe de la langue qui entrait en contact avec la mienne, l’entourait de son affection et me coupait le souffle. Ses mains avaient retrouvé le chemin sous ma jupe, et les doigts me tripotaient sans que je sois en mesure de crier au loup. Mais cette fois, il y mettait les formes, s’évertuant à prendre son temps. Quand m’a-t-il fait allonger sur le tablier de bois de la table de cuisine ?
    
    Mon esprit ne tournait plus qu’au ralenti, et ses pattes, qui forçaient le passage, s’ingéniaient à faire descendre sur mes cuisses ma culotte qui attestait de ses dires précédents. Elle finit sa course sur le carrelage après avoir franchi le Rubicon et s’être délivrée de mes chevilles. Dans la fourche ainsi dégagée de toute entrave, il plongea alors son visage, et les sensations qui en découlèrent anéantirent mes derniers sursauts de remords.
    
    J’ai serré contre moi ce corps plein de fougue qui recréait dans cette cuisine des mouvements d’homme. Ceux que son père pratiquait si couramment en ma compagnie, ceux qui n’étaient tous destinés qu’à nous donner un véritable plaisir partagé. Et la peur s’envolait au rythme de coups de reins qui m’envoyaient dans un univers parallèle. Ce Loïc avait tout d’un grand et j’étais toute remuée, transportée dans les mêmes élans que ceux rendus par son paternel.
    
    — xxxXXxxx —
    
    À suivre... 
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