1. Beau-Fils (1)


    Datte: 28/11/2022, Catégories: Erotique, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    Je ne savais finalement pas grand-chose de cet homme que je venais d’épouser. Notre rencontre « coup de foudre » m’avait plongée dans ses bras sans trop comprendre comment ça pouvait arriver. Bien sûr, à quarante-cinq ans tous les deux nous avions un passé lui et moi. Mais jamais nous ne nous étions vraiment étendus sur le sujet. Il me suffisait de le savoir libre et l’amour que j’éprouvais pour lui avait fait le reste.
    
    Il ne m’avait posé aucune une question et moi guère plus. S’il avait eu un mariage raté, ça demeurait son affaire et comme de mon côté, je ne voulais pas rentrer dans les détails d’une union assez sordide avec mon ex-mari, ce volet de nos existences était resté donc dans l’ombre. Pas vraiment un secret, mais aucune envie de revenir sur un temps révolu et pas forcément agréable, du moins en ce qui me concernait.
    
    Depuis une année complète, nous filions vraiment le parfait amour et mon Dieu, je devais avouer que la saveur de cette nouvelle vie me ravissait. Antoine était d’une douceur et d’un calme qui me sidéraient. Je n’avais vécu avant lui que dans la crainte d’une gifle ou de crises de violences qui me faisaient trembler et cette fois c’était le jour après la nuit, le soleil après la grisaille. Mon nouveau mari m’avait de suite rassurée, et il avait eu les bons gestes. Finalement c’était bien sans crainte que j’appréhendais l’avenir.
    
    La nouvelle année approchait à grands pas et avec celle-ci les fêtes de Noël et du jour de l’an s’annonçaient ...
    ... radieuses. Antoine aimait ma cuisine et je m’appliquais à satisfaire tous ses appétits. Je ne me souvenais pas depuis que nous vivions sous le même toit, d’un jour sans amour. Quand je parlais d’amour, j’aurais dû dire, sans sexe. J’avais tendance à ne pas faire la différence. Ces choses-là se vivaient avec une telle intensité que je retrouvais une seconde jeunesse. Nous ne rations aucune occasion de nous aimer.
    
    Il n’était guère d’endroits dans cette maison où nous résidions qui n’avaient connus mes gémissements, mes cris de bonheur. Jouir était redevenu « normal », et j’appréciais au plus haut point ces moments câlins qui nous réunissaient sans cesse. Du reste, c’était bien alors que nous faisions l’amour, que le téléphone portable d’Antoine nous avait dérangé ce lundi soir-là. Il n’avait pas décroché et le son caractéristique de la messagerie nous apprenait que le correspondant venait de laisser sa voix dans la boîte vocale.
    
    J’avais une fois de plus eu un orgasme qui me projetait dans une sorte d’euphorie comme je n’en avais jamais connue. Et bien longtemps après que je me sois remise de mon immense jouissance, mon nouvel homme avait trifouillé dans son portable. J’avais vu à sa mine que d’un coup, il se sentait préoccupé.
    
    — Un problème mon chéri ? Une mauvaise nouvelle dans ta messagerie ?
    
    — ... hein ? Ah non ! Juste un coup de fil inattendu.
    
    — Pas grave alors ?
    
    — Non ! C’est simplement quelqu’un qui ne me parlait plus depuis longtemps qui se manifeste.
    
    — Ah ! ...
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