De Toit à Moi. - Histoires de Sexe

De Toit à Moi.

... Votre mari vous offre…
— Je ne vous permets pas de juger.
— Pardon.

Je crois que je n’ai aucune chance. Je me lève.

— Au revoir. Appelez-moi si vous voulez que nous continuions cette conversation. Pour ce qui est des photos, n’ayez aucune crainte. Personne ne les verra jamais.

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Je déprime un peu. Même ce projet de restauration de toiture qui m’occupe pendant des heures me semble bien fade. Je passe beaucoup de temps devant mon ordinateur. Il est loin le temps où le charpentier construisait sur le chantier, poutre après poutre. Le logiciel en 3D a remplacé ce temps-là et je suis seul sans mes compagnons qui sont sur les chantiers.

Le téléphone sonne. Un numéro affiché, mais pas reconnu. Un client, sûrement.

— Allo. Bonjour.
— C’est moi !

Mon cerveau a été plus rapide que moi, il a reconnu la voix et mon cœur s’est arrêté.

— Vous ? Hélène ?

C’est son prénom qui m’est venu naturellement. Il hante mes nuits. Un mélange »d’Inspectrice » et de »femme soumise ».

Elle me regarde et me sourit avec amour alors que les coups de fouet d’abattent sur elle.

Elle m’appelle alors que les deux hommes la possèdent.

— Oui, c’est moi. Je vous dérange ?
— Non, bien sûr que non, jamais.
— Je me disais que je visiterais volontiers votre atelier. Vous avez un métier passionnant. Le travail, du bois, du métal…
— Bien sûr ? Quand voulez-vous ?

Une visite. Une excuse, oui ! Elle veut te voir en privé. ...

... Mais ne te fais pas trop d’illusion tout de même.

— Samedi. L’après-midi, de préférence.

Oh ! Oh ! Samedi. Bon signe, insiste la petite voix.

— Bien sûr. À quelle heure ?
— 17 h vous convient ?

Un cinq à sept. Tes actions sont en hausse.

— Parfait.

Elle est là. Elle est belle, parfaitement coiffée, maquillée avec délicatesse, le petit sourire sur ses lèvres.

— Bonjour, Marc.

Elle m’a appelé par mon prénom. Ce n’est donc pas que l’artisan qu’elle vient voir, mais l’homme aussi. Mais surtout, et je ne doute pas un instant que cela soit un hasard, elle porte la même robe que l’autre soir. Elle voit que je le remarque…

— J’ai pensé que vous apprécieriez.

Si j’apprécie ? Oh que oui.

— Vous me faites visiter ?

Elle me tend sa main. Je n’arrive même plus à parler. Je l’entraîne.

La menuiserie, avec cette bonne odeur de bois. Je me glisse derrière elle. Je me colle contre son corps. Elle ne fuit pas. Je pose un baiser sur sa nuque. Elle se tourne. Me sourit.

— N’allons pas trop vite.

Mon Dieu, ce n’est donc pas un rêve. Elle est venue pour moi.

La métallerie. Le zinc, le cuivre, le laiton, le fer, l’inox. Elle accepte un baiser furtif sur ses lèvres.

Un peu plus loin les ardoises, la lause et tous ces outils si particuliers. Un baiser. Enfin un baiser. Elle se colle contre moi, nos langues bataillent avec l’ardeur de la première fois. Juste un baiser et le contact de son corps et je bande. Elle le remarque, glisse sa main entre nous ...