1. Promenade au bois et balade en forêt


    Datte: 20/11/2022, Catégories: ff, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, uro, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... dans ma poitrine et mon sexe… J’espère, je tremble.
    
    Et soudain sa bouche sur la mienne, sa langue qui cherche la mienne, ses bras qui me prennent, mes bras qui l’étreignent, nos corps qui s’épousent, nos seins qui se soudent, nos jambes qui s’emmêlent, nos ventres qui s’embrassent, un long baiser qui nous unit…
    
    Balade en forêt
    
    La peau de Chantal est chaude. Elle sent le soleil, la sueur et le désir. Moi qui me demandais comment faire sa connaissance, je suis comblée. Pour une façon originale, c’en est une ! Je la garde contre moi. Si je la lâchais, elle s’enfuirait, qui sait ? Cette peur subite me fait l’enlacer plus fort, la fouiller plus profond avec ma langue, chercher plus étroitement sa vulve sur ma cuisse.
    
    Mes mains glissent le long de son dos, j’aimerais toucher ses fesses. Sa peau est soyeuse, ses reins sont charnus. Mes doigts rencontrent deux gentils bourrelets qu’ils enserrent tendrement. C’est doux, c’est souple, c’est ferme… Une image me vient à l’esprit : un râble de lapin, de joli petit lapin. Une autre suit aussitôt : je vois mon « petit lapin » détaler à travers les broussailles ; il n’irait pas loin ! Toute nue, tout égratignée, des épines nichées sous la plante des pieds, je l’imagine, la pauvre !
    
    La cocasserie du tableau et l’absurdité de mon inquiétude déclenchent mon fou rire en plein baiser. Nos bouches se séparent. Elle ouvre des yeux ...
    ... interloqués, à moitié étouffée par mon expiration brutale. Je lis dans son regard la même peur d’une soudaine rupture, comme moi à l’instant. Vite, la rassurer, ne pas risquer le doute.
    
    — Pardon, Chantal. J’ai juste pensé que nous faisions une drôle de paire, avec nos corps en sueur et nos cuisses mouillées de pipi… Tu ne penses pas qu’on pourrait essayer de se rafraîchir la minette, et le reste ?
    
    Elle éclate de rire elle aussi. Mon dieu, ce que j’aime cette spontanéité ! Décidément, j’ai été bien inspirée de la surprendre dans son occupation intime. C’était la meilleure façon de briser la glace… Sa réponse me laisse quand même baba :
    
    — Ben, à part la langue, je ne sais pas avec quoi : ma gourde est presque vide.
    
    Chantal rougit brusquement devant mon air éberlué. Passée une seconde de surprise, je rétorque sur le même ton :
    
    — Ma foi, s’il n’y a que ça… résignons-nous ! Nous ferons ainsi plus ample connaissance…
    
    J’avoue que la chose me tente. Elle aussi, je le devine. Nous nous regardons, soudain sérieuses, incapables de décider laquelle s’agenouillera devant l’autre. Un ange passe (un diablotin, plutôt !) C’est bête à dire au point où nous en sommes, mais nous n’osons pas faire le premier geste. Ni l’une, ni l’autre.
    
    — Sinon, j’avais entendu parler d’une source ou d’un bassin dans le coin, dis-je comme à regret. Tu ne saurais pas où, par hasard ?
    
    À suivre 
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