1. Promenade au bois et balade en forêt


    Datte: 20/11/2022, Catégories: ff, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, uro, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... c’était trop tentant…), car le tissu est copieusement arrosé. Vais-je m’en faire pour si peu ? Je sais que nous sommes seules, alors quelle importance ? Je me mets debout et secoue mes pieds pour les sortir du chiffon trempé qui les emprisonne. Les dernières gouttes s’échappent de ma chatte.
    
    — À égalité ? Pas tout à fait Chantal, j’ai encore mon chemisier. Je ne voudrais pas vous gêner…
    
    Je minaude, les doigts (humides) posés sur le premier bouton. J’aimerais un signe, un mot, qu’elle me dise quelque chose comme « mais faites donc ! », mais rien. Elle reste accroupie, sans même penser à refermer ses cuisses. Elle me regarde de bas en haut, les mains sur les seins. Je me demande si elle est stupide, ou si elle veut me rendre la pareille, à lorgner mes poils mouillés… Alors, en ondulant légèrement des hanches, je défais les boutons et ouvre mon chemisier.
    
    — Presque à égalité, maintenant… Suis-je à votre goût, Madame ?
    
    Avec un sourire ingénu (hum !), je m’en dépouille complètement sans attendre sa réponse.
    
    Promenade au bois
    
    Je vois Colette faire son petit strip-tease aguicheur, médusée par cette insolence qu’elle rend si naturelle. « Cette fille me drague, ou quoi ? » Elle est debout, rieuse, campée sur ses jambes, la touffe bien exhibée, les seins provocants. Je la contemple, des pensées insidieuses tournent dans ma tête, des frémissements coquins me parcourent le ventre. Un soupçon d’ironie sur ses lèvres me ramène à l’incongruité de ma pose.
    
    J’ai ...
    ... réalisé tout à coup que mon soutien-gorge était resté là-bas, négligence stupide. Instinctivement, j’ai mis les mains sur mes seins, pour les cacher. Et je me sens ridicule : je suis à poil, la foune au ras de l’herbe, la culotte aux chevilles. Quelle idiote, il y a beau temps qu’elle a eu le loisir de les observer, mes gros lolos ! D’ailleurs, elle n’a pas détaillé que ma poitrine… Je me redresse à mon tour. En quittant leurs protégés, mes doigts y laissent une empreinte humide.
    
    — Il semble que nous n’ayons pas échangé que nos prénoms en nous serrant la main, dis-je d’un ton que je voudrais léger, en désignant les traces sur ma peau.
    
    Debout sur une jambe, je sollicite le soutien de son bras pour finir de retirer ma culotte qui pendouille au bout de mon pied. Effectivement, elle est bien imprégnée. Je l’essore d’un geste aussi élégant que possible. Soyons honnête, c’est une gageure ! Tant pis, je la tords sans scrupule, en remarquantmezzo voce qu’elle n’est plus mettable, du moins pour un moment.
    
    — Et pour répondre à votre question, Colette, oui, je vous trouve absolument charmante. J’espère de mon côté ne pas être trop désagréable à regarder…
    
    J’ai prononcé les derniers mots presque timidement, en quêtant l’indulgence dans son regard. Deux femmes nues, face à face, leurs vêtements épars sur les broussailles dans l’ombre ensoleillée d’une clairière, nous formons un petit tableau assez libertin. Fragonard – ou Boucher, selon celle des deux que l’on considère – l’aurait ...
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