1. Promenade au bois et balade en forêt


    Datte: 20/11/2022, Catégories: ff, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, uro, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... superbe sur les falaises des Maures. Mieux encore, quand j’y suis parvenue, j’ai découvert que je pouvais apercevoir longtemps à l’avance tout importun qui gravirait le chemin d’accès. Aucune raison de se fatiguer plus que nécessaire quand le paradis est sous les baskets… J’ai déballé mon petit sac et avalé d’un trait la moitié de ma gourde.
    
    Le tee-shirt me collait à la peau, le soutien-gorge me sciait les côtes, et le jean, bêtement enfilé le matin, me serrait les fesses, sans parler de la pression que cette coquine de couture exerçait sur mon entrejambe. Je me promis de m’habiller de façon plus confortable la prochaine fois : un chemisier plus léger et un short plus ample auraient été mieux indiqués. Mais, ma foi, j’étais seule, assurée de ne pas risquer la surprise d’une rencontre impromptue, le tee-shirt était assez long pour me garantir un minimum de décence.
    
    J’ai fait valser mes baskets et mon jean pour offrir à mes jambes le réconfort d’une fraîcheur relative : les doigts de pieds en éventail, je revivais ! Sauf que ma petite culotte était « à tordre », comme aurait dit ma cadette, mais ça, je n’y pouvais rien. À moins de l’ôter, bien sûr, ce qui n’était pas conseillé vu la quantité d’aiguilles de pin qui me chatouillaient allègrement le postérieur dès que je changeais de position. En tout cas, le soleil remplissait bien son office parce qu’en quelques instants la transpiration semblait s’évaporer.
    
    J’ai fermé les yeux, respirant l’air doux, j’étais bien. En ...
    ... plaçant le jean sous mes fesses, c’était même parfait. Après avoir récupéré de ma fatigue, j’ai grignoté mon sandwich et une orange. Au loin, j’apercevais la mer, avec les voiliers qui entrelaçaient leurs figures de ballet dans le golfe de Saint-Aygulf. Il n’y avait aucun bruit, à part le bruissement léger des arbres au-dessus de ma tête : le calme, la paix…
    
    Cette petite brise et cette tranquillité m’ont donné l’idée d’étendre mon tee-shirt sur une branche afin qu’il soit complètement sec pour repartir. Avec une prudence de chat (de chatte plutôt !), j’ai bien vérifié qu’il n’y avait personne, ni dans les alentours, ni arrivant sur le chemin, avant de me retrouver en soutien-gorge et petite culotte. Là, c’était vraiment le pied.
    
    Je regrettais seulement de ne pas avoir emporté une serviette ou un paréo pour m’étendre dessus, car c’était ou se couvrir le dos de brindilles ou tacher le jean de sueur, ce qui pourrait faire mauvais effet ; cruel dilemme… Mais au fond, facile à résoudre : le tee-shirt ! Assez long pour protéger le dos des épaules aux fesses, c’est LA solution. D’éventuelles taches humides ne porteront pas à conséquence. Comme on dit, entre deux maux, choisir le moindre.
    
    Nouveau coup d’œil circulaire, par précaution, avant d’aller récupérer l’objet. Pas encore sec, mais tant pis. Je l’étends, je m’étends. Aaah ! Pouvoir s’allonger sans ressentir une myriade de piqûres dans son dos ! Sauf, évidemment, que les attaches du soutif persistent à vous titiller ...
«1234...7»