1. Promenade au bois et balade en forêt


    Datte: 20/11/2022, Catégories: ff, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, uro, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... intitulé la Rencontre.
    
    Balade en forêt
    
    Je regarde, je regarde… Ma foi, elle n’est pas trop mal foutue, la Chantal. D’accord, ce n’est plus une jeunesse de l’année. Quel âge peut-elle avoir ? Allez, disons dans les quarante. Un peu trop ronde du popotin, le ventre pas très soutenu, les hanches plutôt fortes, les seins moins arrogants qu’ils n’ont dû l’être, des signes qui trahissent sans doute une ou deux grossesses…[Eh oui, ma chérie, tu t’es décrite à moi sans fard dès nos premiers échanges, rappelle-toi ! C’est d’ailleurs cette franchise qui m’a plue, chez toi.]
    
    Je fais durer le plaisir de cet examen critique. Je m’amuse de son air inquiet. Je joue une moue dubitative, comme si je comptais les bons et mauvais points… Mais c’est vrai qu’elle a du charme. Un joli visage, des mollets et des cuisses bien dessinés, des pieds mignons, des yeux avenants, tout ça est très sympathique. La peau de la poitrine semble aussi douce que je l’aime, avec de gros tétons roses sur des mamelons proéminents. Quant à ce que j’ai vu de sa chatte, ma foi, elle me donne envie d’y goûter. En a-t-elle envie, elle ?
    
    Je me décide à mettre fin à son supplice. Je m’avance vers elle en souriant, mes yeux noirs[souviens-toi de ma photo] dans le bleu des siens. Je prends ses mains dans les miennes, je les serre en écartant un peu les bras, à la manière de deux amies qui se retrouvent. Je suis à deux doigts de l’attirer contre moi, mais je me retiens.
    
    — Chantal, après tout ce que nous avons ...
    ... déjà échangé(sourire plus appuyé), et dans notre situation… naturelle(re-sourire), je crois que nous pouvons nous tutoyer, non ?
    
    Mutine, j’ajoute :
    
    — Et je peux te dire aussi que je te trouve tout à fait désirable.
    
    J’ai insisté sur le mot.
    
    Promenade au bois
    
    Une bouffée de chaleur m’envahit. Non, Colette, ce compliment direct ne me formalise pas, ce n’est pas de cela que je rougis. C’est d’être désirée par une femme plus jeune, une fille svelte, brune et bronzée, dont les seins agressifs dardent chacun une pointe sombre devant les miens, dont je devine le cul ferme et musclé, dont la chatte noire s’est ouverte sans pudeur,[Oui, ma chérie, j’ai revu tes photos !] dont la bouche mutine (c’est bien le terme) et les yeux rieurs m’inspirent confiance. Je me laisse envelopper par son regard, je l’enveloppe du mien…
    
    Combien de temps restons-nous ainsi, nous tenant par les mains, bras tendus pour contempler réciproquement et apprivoiser nos corps ? Une minute, dix secondes, dix minutes ? Ni l’une, ni l’autre ne veut rompre le charme de ce moment inattendu. Il y a un quart d’heure, je ne connaissais pas Colette. Je ne rêvais que de solitude. Maintenant, j’ai envie de l’enlacer, de découvrir sa peau, de goûter ses lèvres, d’embrasser ses seins, de lécher son ventre, de sentir ses odeurs…
    
    J’esquisse un mouvement pour la rapprocher de moi. Elle ne résiste pas. Je n’ose l’attirer complètement sur moi. Je tends mon visage, je ferme les yeux, le cœur battant, des papillons ...
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