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Voyageuse immobile (1)
Datte: 12/10/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... nous mets un peu de musique ? La télécommande au bout des doigts éteignait le téléviseur et des notes agréables venaient nous caresser les oreilles. — Alors ? Pas un de vous deux ne va me faire danser ? —… si ! Vas-y Pierre… — Honneur à toi mon frère… Carole est ta femme ! — Ben… venez tous les deux. On va bien arriver à se mettre d’accord sur un rythme, un tempo… c’est l’intention qui compte pas le résultat… ne soyez pas timides, bon sang. Deux grands gaillards se remettaient sur leurs quilles et m’entouraient. La ronde étrange formée par ces trois corps qui se mouvaient sur le tapis avait quelque chose de spécial. Il m’appartenait d’apprivoiser ces deux mecs qui étaient devenus mon seul univers depuis plusieurs semaines. Jean et ses réticences, Pierre et son prétendu amour pour moi me serraient contre eux et nos têtes se joignaient joue contre joue. Dans mon dos les mains moites de ces hommes, dont mon intention était bien qu’ils devinssent « mes » hommes. Finalement le plus fragile en cet instant, mon mari se laissait bercer par les notes, et par cette chaleur humaine qui émanait de cet assemblage insolite. Et c’était vers lui que je tournais mon visage. Mes lèvres rencontraient les siennes et Pierre, s’il nous cramponnait toujours, était une fraction de temps exclus de ce baiser. Mais il prenait place dans mon dos cette fois, et se frottait le ventre sur ma croupe tendue en arrière. Nos pas s’essoufflaient, et les gestes se hasardaient de plus en ...
... plus sur des parties de mon corps enveloppées par le déshabillé équivoque que je portais. Les attitudes devenaient plus osées, les mains, autant celles de Pierre que de Jean circulaient sur mon vêtement avec un soupçon d’hésitation. À quel moment m’étais-je retournée ? Difficile de m’en souvenir, mais une autre langue remplaçait celle qui folâtrait allégrement dans ma bouche. Curieusement Jean ayant repris la place de son frère sur mon côté pile avait une érection dont je pouvais juger de la dureté. Sa trique enfermée dans son pantalon se pressait contre mon derrière. Il exerçait une pression suffisante pour que mon ventre soit propulsé vers celui de son cadet. Et Pierre aussi arborait au niveau de la braguette une bosse conséquente. Tout avait ensuite été très vite. Ces pattes sur moi ouvrant des chemins, qui bien que mille fois empruntés restaient délicieux à explorer. J’avais enfin à ma disposition deux sexes qui n’avaient rien à s’envier l’un l’autre. Et j’usais de celui de Jean et de Pierre sans discrimination. Chacun recevait sa ration de caresses. Manuelles ou buccales, toutes leurs montraient combien mon désir était insatiable. Jean en hôte particulier eut cependant la primeur de la première possession. Mais son complice de l’instant ne se trouvait pas mis hors-jeu. Ma bouche devenait un home accueillant pour sa poupée hyper tendue. En clair, je pompais, léchais, me laissais prendre par celui qui en avait envie. Mon corps en redemandait. Nos accouplements ...