1. La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (9)


    Datte: 11/10/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Mir, Source: Xstory

    ... l’accoutumée. La tête perdue dans la chasuble du prêtre, les yeux fixés dans une semi-obscurité sur le bas-ventre assombri de poils qui me dominait, les sens débordés par l’odeur que je reconnaissais entre toutes et qui était pour moi celle de la domination, le volume du vit qui écartait mes lèvres, le mol abandon de ses testicules sur mon menton lorsqu’il me vergeait la bouche en profondeur et restait longuement planté en moi jusqu’à me faire suffoquer… Tout concourrait à un plaisir nouveau, qui provoquait mes gémissements étouffés.
    
    Le prêtre accéléra, au point que mes lèvres devinrent douloureuses. Alors que j’allais me dégager, supportant mal ce traitement, il se retira, glissa sur mon corps et vient puissamment m’enconner. Ses lèvres emprisonnèrent les miennes : mes gémissements se perdaient désormais dans sa bouche, d’autant plus étouffés que sa langue m’envahissait. Eperdue, je répondais avidement à son impérieux besoin, écartant largement mes lèvres pour laisser sa langue me pénétrer comme un vit, le laissant me mordre la bouche, bougeant convulsivement sous lui pour mieux sentir ses pénétrations brutales. Je balbutiais ma soumission dans des murmures éperdus, lorsque sa bouche me laissait m’exprimer. Je perdis à nouveau tout contrôle et presque connaissance lorsque le plaisir me submergea.
    
    Lui-même prit son plaisir en quelques minutes de sabrage seulement, en de longs râles pendant lesquels il disait que j’étais une parfaite câtin, que jamais ...
    ... il n’avait mieux rempli mon con, qu’il saurait à quoi s’en tenir lorsque j’opposerais le silence à ses assauts mensuels.
    
    S’étant longuement épanché de foutre en moi, il finit par se relever, me laissant étendue sur le dos, les vêtements en désordre. Il rajusta sa chasuble.
    
    - Et bien Madame, je soupçonnais pouvoir vous donner bien plus de plaisir qu’à l’ordinaire, et que vous pouviez m’en procurer un plus intense. Preuve est faite.
    
    Puis, avant de sortir, il s’adressa à mon cousin :
    
    - Veuillez montrer, monsieur, plus de discernement dans le choix du lieu et surtout du moment où vous besognez la Comtesse. Votre imprudence aurait pu avoir des conséquences désastreuses pour l’un comme pour l’autre, et j’y aurais moi-même perdu plus que vous ne semblez le soupçonner.
    
    Hébétée, tâchant maladroitement de m’essuyer, les lèvres endolories, je m’assis, levant les yeux vers mon cousin. Il me toisait froidement, débandé et sans trace de foutre sur ses mains, alors que je l’avais vu se paumoier vigoureusement lorsque le prêtre m’enconnait.
    
    Souriant timidement, tendant la main vers lui, je murmurai :
    
    - Mon cousin ?
    
    - Cet homme vous avait possédée avant aujourd’hui, Madame. Vous vous êtes offerte à lui sans mon consentement.
    
    Plus que son ton accusateur, ce « madame » m’assassina. Il quitta la pièce sans un autre regard, je ne pus retenir mes pleurs et mes sanglots. Mon cousin. Ma seule lumière en ce monde. Dévastée, je sombrais dans l’inconscience. 
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