La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (9)
Datte: 11/10/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Mir, Source: Xstory
... vers vous, ô Seigneur…
Je peinais à prononcer cette version hérétique du De Profundis tant le plaisir et la souffrance se disputaient mes gémissements éperdus.
Le prêtre accéléra, tandis que mon cousin m’agrippait la gorge en haletant.
- Encore ! Dites-le, criez-le !
- Oh ! Vous me sodomisez… si profondément…
Mes gémissements rendaient mes phrases hachées et balbutiantes.
- … que je crie… Oh je crie, je crie et vous supplie, je suis votre putain de Babylone et de Sodome, vergez-moi,de profundis, foutez-moi le cul… profondément… Seigneur… seigneur… seigneur…clamo ad te encore, pitié…pieta,de profundis… oh,Domine… Seigneur qui me dominez…
Je perdis l’usage de la parole sur les derniers mots, qui semblèrent enflammer le prêtre. Il griffa, que dis-je, laboura mes épaules, mon dos, mes fesses de ses ongles et finit par attraper mes cheveux, tirant brusquement ma tête en arrière. Eperdue, je m’abandonnai. Mes derniers balbutiements s’achevèrent en sanglots de plaisir tandis que je sentais mon cousin se contracter et jaillir en moi.
Le prêtre, emporté par sa brutalité, me planta son ardeur au plus profond, si sauvagement qu’il me désenconna : je glissai vers le haut, sentant le vit de mon cousin, toujours pulsant, sortir et m’éclabousser les cuisses. Mon cousin mordit ma gorge désormais à portée de sa bouche et suça, lécha, happa de ses lèvres mes seins, aspirant violemment la peau, mordant les tendres tétons, prolongeant mon plaisir gémissant.
Le ...
... prêtre déchargea, ahanant en quelques mouvements de hanches, ses doigts toujours en moi plaqués contre sa verge, distendant mon œillet au point que son foutre coulait directement sur mes fesses. Il finit par s’immobiliser.
Lorsqu’il se retira, je glissai lentement au sol, épuisée. Mon cousin n’eut pas la force de me retenir.
Le prêtre, toujours debout, me regardait, assise au milieu de mes habits en désordre, cheveux lâchés, hébétée, le contemplant béatement : il se dressait tel le maître qu’il avait affirmé être pour moi en me pédiquant, tel le maître qu’il était deux fois par mois lorsqu’il me prenait sur le lit conjugal.
Il saisit sa verge et l’astiqua, jusqu’à ce qu’elle reprît vigueur. Mon cousin finit par réagir et s’avancer, dans un mouvement pour s’interposer. Le prêtre le repoussa sans difficulté et me présenta son membre. J’ouvris la bouche et lui prodiguai les meilleures caresses dont mes lèvres et ma langue étaient capables, m’aidant aussi de mes mains. Je ne savais comment définir cette émotion qui m’avait saisie et ne me quittait plus depuis que mon… seigneur… avait commencé à me pénétrer. Je retrouvais ce désir de me soumettre à un autre corps qu’avait fait naître en moi mon cousin plus d’un an auparavant, mais plus puissant, plus sombre dirais-je.
A nouveau dur, il m’allongea sur le sol et commença à besogner ma bouche. Mon cousin m’avait déjà prise de cette façon, mais la situation, ou l’homme au-dessus de moi, rendait l’instant plus intense qu’à ...