1. Auto-stop pour les vacances


    Datte: 25/09/2022, Catégories: hh, hplusag, jeunes, vacances, voyage, autostop, cérébral, BDSM / Fétichisme hféminisé, Oral hsodo, Auteur: Dommi, Source: Revebebe

    ... presque 19 h, nous sommes pratiquement les seuls sur la route, les vacanciers sont déjà arrivés. Le silence dans la voiture est pesant, avant l’incident nous jacassions allégrement et de manière ouverte sur notre vie intime, et là, plus rien, sauf ce silence pesant et mes regrets !
    
    — Mais j’y pense Alan, après 18 heures tu ne pourras pas rejoindre l’île
    — Oui, je sais, mais ce n’est pas un problème, j’attendrai celui de la première heure demain.
    
    De nouveau le silence, désormais lourd. Juste le bruit de mécanique, c’est bien triste de ne pas savoir ce que je veux.
    
    — J’ai une idée, je sais comment tu peux te faire pardonner, une soirée et une nuit sur l’embarcadère, ce n’est pas très folichon, en plus il risque de faire plutôt frais la nuit. Je t’invite à dîner sympa, dans ma charmante petite maison, et je t’offre ma chambre d’ami en tout bien tout honneur.
    — Tu n’aimes pas les échecs, tu espères me faire changer d’avis au cours de la soirée. Je ne vais pas accepter, il est hors de question que je te déçoive une fois de plus, je suis trop indécis, désolé, je ne prendrai pas ce risque.
    — Accepte, je ne demande pas de promesse, mon désir reste présent, mais je ne pourrais le satisfaire uniquement si tu me dis que tu as envie. Et puis tu pourras appeler tes parents de la maison et tu les rejoindras demain, le bac est à deux pas de chez moi ».
    — Non Jacques, je ne veux pas de te décevoir une seconde fois.
    — Comme tu voudras.
    
    La voiture ralentit, tourne, puis ...
    ... stoppe un court moment :
    
    — Nous sommes arrivés, l’embarcadère est à cinq minutes à pied, droit devant, c’est là qu’on se dit au revoir, Alan.
    
    Je regarde au loin, j’ai l’impression de rater quelque chose, sans vraiment savoir quoi. Son visage ne trahit aucune émotion particulière, je pense qu’il m’en veut, demain il n’y pensera plus. Je me tourne vers lui, je le regarde, avec peu de tristesse, sans comprendre pourquoi cette émotion me gagne. Je suis vraiment nul ! Il sort de sa voiture, je sors à mon tour, et le rejoins derrière le véhicule. Il attrape mon sac à dos, il m’aide à enfiler les sangles.
    
    — Bonnes vacances, Alan, essaie de lâcher-prise de profiter.
    
    Et il me tend la main, une poignée de main !
    
    J’ajuste mon sac à dos en sautillant, puis pivote sur moi-même et me retrouve face à lui, à quelques centimètres, en un centième de seconde plus tard.
    
    Sans aucune préméditation, je me jette sur ses lèvres et nos bouches s’unissent, timidement au début, plus langoureusement ensuite, un baiser rapide, je m’éloigne légèrement, et l’interpelle :
    
    — Jacques est ce que tu cuisines bien, j’ai une faim de loup ou peut-être de louve !
    — Lana, je crois me débrouiller assez bien
    — Alors, si tu as encore envie de m’inviter, j’accepte ta gentille hospitalité
    — Je suis ravi de te recevoir, remonte dans la voiture, il ne nous reste plus que quelques centaines de mètres à faire pour arriver à ma garçonnière.
    
    Nous reprenons la route quelques minutes. La Matra ralentit sous ...
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