Auto-stop pour les vacances - Histoires de Sexe

Auto-stop pour les vacances

... le soleil couchant, puis roule sur ce qui semble être des graviers, encore quelques secondes avant de stopper. Le moteur arrêté, Jacques m’invite à sortir. Nous pénétrons dans l’entrée où nous déposons nos bagages, devant nous un grand salon au fond duquel se tient un grand comptoir-bar, derrière une cuisine américaine, un petit couloir à droite.

— Viens, je vais te faire visiter, il n’y en a pas pour très longtemps.

Je le suis jusqu’à l’entrée du couloir.

— Donc, voici le salon et la cuisine américaine, suis-moi, la première porte à gauche les toilettes, celle d’en face, la salle de bain. La porte de gauche après les toilettes, le dressing, et la suivante, la chambre d’ami, et pour terminer la dernière porte à droite, ma chambre qui donne également sur la salle de bain, je dis salle de bain, mais en fait il n’y a qu’une grande douche à l’italienne. D’ailleurs, si tu veux en profiter, tu as le temps pendant que je commence à préparer le dîner, je me doucherai après toi.
— Très bonne idée, me rafraîchir me fera le plus grand bien, mais il me faut mon sac à dos pour me changer, d’ailleurs je préfère te prévenir, je n’ai que des tenues très décontractées avec moi, ça ne te gêne pas ?
— Décontractée et légère, j’avais remarqué, c’est le souci avec la dentelle, le vieil épicurien que je suis s’en contentera bien volontiers !
— Ne t’offusque pas, je plaisante bien sûr.
— Oui, je vais essayer de te croire, j’en déduis que « décontracté » te convient, je vais me ...

... doucher.
— Prends ton temps et fait comme chez toi, je t’apporte ton sac à dos.

Je rejoins la salle de douche. Il ne faut que quelques instants pour me dénuder.

Il ne me reste que mes Converses à délacer et à ôter, lorsque la porte s’ouvre :

— Désolé Alan, je ne pensais pas te trouver déjà nu.

Je suis nu comme un con, debout de profil, alors qu’il me regarde avec un intérêt concupiscent.

— Alan, je ne veux surtout pas t’embarrasser, mais comment ne pas s’émerveiller devant ce corps d’adonis terriblement ambivalent et aux courbes si callipyges ?
— Calli…, quoi ?
— Callipyge, signifie que tu as de belles fesses, charnues et très charnelles.
— Merci pour elles, je ne connaissais pas.

Décidément, il est toujours là quand il faut, il sait complimenter sur mon physique, ce que j’ai le plus de mal à accepter chez moi !

Allez, sous douche, l’eau fraîche m’éclaircira les idées. M’y voilà, sous la douche. Ses multiples accessoires me demandent une petite réflexion. Il y a un énorme pommeau fixe au plafond, un autre amovible au bout d’un flexible, et un dernier en forme de canule percée au bout, tout en inox, dont l’usage semble évident.

Après m’être douché avec soin, je m’éponge. Je passe un moment avec le séchoir à cheveux, ils prennent du volume, je les laisse libres, ça me donne une allure féminine. Je m’oins de crème hydratante, elle me laisse la peau douce et légèrement satinée. Une touche de mon eau de toilette, mais non, j’ai beaucoup mieux : l’échantillon de ...