Auto-stop pour les vacances - Histoires de Sexe

Auto-stop pour les vacances

... nouveau, trop ambigu. Il y a moins d’un mois, je n’imaginais pas avoir de rapport sexuel avec un homme, je trouvais l’homosexualité contre nature. Ça n’a rien à voir toi ou ton âge, je ne suis pas suffisamment libéré, je n’assume pas ce que je suis devenu. Je ne sais pas comment réagir, tu es le deuxième homme à me faire sentir son envie de moi. Ta vision des relations ne me rassure pas vraiment, je n’ai pas envie d’être de nouveau une simple « distraction ».
— Je ne voulais pas te choquer, tu es très désirable et je suis amateur de jeunes hommes androgynes. Ton aventure est terriblement érotique. Ne vois pas dans ma caresse une tentative d’abuser de la situation encore moins de toi. Je voulais juste partager un moment charnel avec toi. Je pense que tu ne m’as pas compris, mes aventures sans lendemain n’excluent pas le respect, la tendresse et la passion. Je ne saute pas sur le premier venu. Je suis sélectif, je dialogue, je cherche un feeling. La sensualité, le plaisir ne sont partagés que si les envies des partenaires sont complémentaires. C’est donc une affaire de choix du partenaire, non de durée de la relation. Dans notre cas, il semble que le feeling ne soit que de mon côté… dommage, n’en parlons plus !
— Désolé, je comprends tout de travers, tout est si nouveau, excité un homme ou être excité par un homme, je panique, je ne sais pas ce que je veux.
— Ne t’inquiète pas, relaxe-toi, dans une grosse heure on arrive, je te dépose devant l’embarcadère, et nous ...

... oublions.

La route se déroule à allure modérée, nous sommes à moins de 100 km de La Rochelle, sans musique sauf celle du moteur. Depuis sa tentative de caresse repoussée et ses dernières paroles, plus un mot, est-il vexé ? Je me sens un peu con, depuis une semaine je suis surexcité par mes récentes péripéties, je me branle sans arrêt, sans parvenir à éteindre mon désir, cette envie d’être possédée. Je rencontre par hasard un homme gay, plaisant et sympa, malgré son âge, il me fait des avances et je le repousse ! N’importe quoi, je déconne ! Je me lance, j’ai tellement envie de sexe, du sexe d’un homme, je dois saisir cette occasion.

— Jacques, je t’ai contrarié, excuse-moi, je suis maladroit et tout cela est si nouveau, tu ne m’en veux pas trop, comment me faire pardonner ?
— Tu n’as rien à te faire pardonner, mais comprends-moi, avant ton récit, je te trouvais attirant, j’appréciais ton côté androgyne, je me voyais bien passer un moment avec toi, mais c’était juste un fantasme. Et j’ai vu ta culotte en dentelle et tu m’as conté ton aventure. Voilà ce qui m’a poussé à saisir l’opportunité. Le courant n’est pas passé, dommage ! C’est la vie.
— Jacques, je te sens contrarié, je ne voulais pas vraiment te repousser, mais ce désir me fait peur. Tu es un homme expérimenté et moi, je découvre, je me questionne… Allez, laisse tomber, je ne sais pas ce que je veux vraiment.
— Il n’y a aucun souci, détends-toi, il ne te reste plus longtemps à me supporter.

Le soleil décline, il est ...