1. Auto-stop pour les vacances


    Datte: 25/09/2022, Catégories: hh, hplusag, jeunes, vacances, voyage, autostop, cérébral, BDSM / Fétichisme hféminisé, Oral hsodo, Auteur: Dommi, Source: Revebebe

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    Deux semaines plus tard, me voilà seul, Philippe est parti pour l’été à Biarritz, je ne le reverrai pas avant la rentrée.
    
    Dans trois jours, je pars également pour deux mois en vacances en famille, sur l’île de Ré. À l’idée de me retrouver en tête à tête avec mes parents les premières semaines, puis avec ma sœur jusqu’au début septembre, j’angoisse. La maison familiale est petite et cette promiscuité m’inquiète, mon aventure avec Philippe, ma sexualité bouleversée, j’ai le sentiment que tout cela se lit sur moi.
    
    Le samedi matin, à deux jours de notre départ, le gérant de la supérette du centre-ville me propose de travailler une semaine, et la paie est plutôt sympa ! J’ai déjà travaillé pour lui, je saute sur l’occasion et accepte. Je négocie sans trop de difficulté avec mes parents, je les rejoindrai après, je ferai de l’auto-stop. Ouf, c’est déjà une semaine où je ne répondrai pas aux sempiternelles questions sur mes copines… !
    
    La semaine se passe super bien, le gérant sympa, le travail dur, plutôt physique, au moins elle me permet de ne pas ressasser le cataclysme et la confusion que ces huit jours avec Philippe ont engendrés.
    
    Les soirées en revanche, je suis seul dans l’appartement familial, impossible d’y échapper. Je revis chaque instant de ma dépravation minute par minute. Ma surprenante découverte, mon attirance pour le sexe masculin, et celui de Philippe en particulier… le seul homme que je connaisse intimement. Il m’a révélé une nouvelle ...
    ... sexualité et ma véritable nature, je suis gay, passif, tendance femelle ! Il a fait de moi son jouet sexuel et sa femelle pendant toute cette semaine.
    
    Plus j’avance dans ce flash-back, plus mon état empire, ma libido culmine et mon excitation est insupportable, je masturbe ma petite verge frénétiquement sans parvenir à réellement m’apaiser. Mon excitation retombée, je me questionne, j’ai une peur viscérale d’être démasqué.
    
    Dès qu’une personne me regarde ou me fixe, j’ai l’impression qu’elle peut lire sur mon visage : « gay ! »
    
    L’humiliation et la honte occupent mon esprit, mais pas seulement, elles cohabitent avec des sentiments ambigus ! Je suis en manque de ce mâle ou de son sexe, de l’excitation et du plaisir ressentis, j’avoue n’avoir jamais éprouvé dans mes aventures hétéros autant d’exaltation ou de jouissances. La soirée bien avancée, l’esprit embrumé de doute, de spleen, je finis par m’endormir. Le matin, le réveil me sort brutalement de ma torpeur, du stupre de mes rêves. Une douche, un café, quelques vêtements et je file à la supérette. Une chance de travailler !
    
    Dimanche : ma dernière matinée de travail. Douze heures, mon job terminé, le gérant me donne mon enveloppe et me souhaite bonnes vacances. Je fais quelques achats et rentre à l’appart. À peine arrivé, je file sous la douche et m’éponge à peine. Il fait lourd en ce début juillet, je reste nu, j’aime bien depuis ma fameuse semaine. Je me prépare quelques crudités, un peu de charcuterie, et un coca. Je ...
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