Auto-stop pour les vacances - Histoires de Sexe

Auto-stop pour les vacances

... m’obsède, je veux être possédée et qu’il me prenne.

Un baiser me fait émerger de ma léthargie orgasmique, nous partageons le fruit de mon orgasme. A-t-il deviné mon obsession, doucement il se colle contre mon dos, son gland vient fleureter sur ma rosette.

Mais elle résiste, pourtant longtemps il s’est appliqué à la séduire et elle semblait conquise. C’était sans compter son gland charnu !

Le gel et sa maîtrise sodomite, mes sphincters ont finalement cédés, sans douleur !

Une incroyable dilation, je reste stupéfaite, il me faut un petit moment pour me familiariser avec cette énormité.

Ce désagrément n’a pas duré, ses va-et-vient hasardeux sont devenus plus fluides, plus harmonieux. Les délices charnels m’ont gagné, il m’a pénétré, possède dans toutes les positions, un bel échantillon du Kamasutra. Je sentais son regard sur moi, observant chacune des sensations de plaisir qu’il me donnait. Un paradoxe cet homme, un cocktail de virilité et de sensualité.

Sans faiblir, sa queue m’a pénétrée durant une éternité, il m’a donné une deuxième jouissance, intense et profonde, il m’a laissé redescendre de mon nuage jouissif pour à son tour m’honorer de son orgasme.

Après je ne sais plus, évanescente, épanouie par le plaisir, la volupté et les vapeurs d’alcool, je me suis éteinte. Il tard dans la matinée lorsque j’ouvre les yeux, seule dans le lit avec mes bas en vrac roulés sur mes mollets ! ...

... Courbaturée, je me lève difficilement et file en direction de salle de bain. Après de longues ablutions réparatrices, je rejoins le salon silencieux, personne !

Derrière le comptoir, une cafetière tient au chaud sa production, deux croissants croustillants et une feuille de papier pliée sur laquelle il a écrit :

Waouh, le choc, le spleen, je pensais, j’imaginais une dernière étreinte avant nos adieux, mais il m’avait prévenu, une fois, et au revoir !

J’avale le croissant et le café avant de me poser dans le canapé. Je m’efforce de reconstituer ma fin de soirée. Une fois dans le lit et nos échanges de caresses, baisers, il m’a demandé de ne rien faire, juste de savourer, juste de gémir et de jouir ! Pas un grain de ma peau n’a été oublié, par ses mains, sa bouche, ses lèvres ou sa langue. Il ne me reste plus que des souvenirs, de sensations, d’orgasmes divins, que cet homme m’a offerts et cet indescriptible sentiment de m’être sentie femme dans ses bras.

Après un grand bol de café et un croissant, je reste un moment pensif.

Ce partenaire improbable, un homme de 44 ans plus âgé que moi vient de me faire vivre une journée inoubliable, sexuellement et intellectuellement ! Je n’ai qu’un regret, celui de ne pas pouvoir le revoir même pour un court moment, mais c’est son choix, il m’avait prévenu.

Je prends mon sac à dos, claque la porte, et prends la direction de l’embarcadère pour l’île de Ré.

Fin