Auto-stop pour les vacances - Histoires de Sexe

Auto-stop pour les vacances

... parfum emprunté à ma sœur : « Paris de Dior ». Mais comment dois-je m’habiller pour le rejoindre ?

La dentelle, il plaisantait ? Il me provoque en fait, il veut voir si j’en suis capable, il en a envie ! Je risque quoi ? Qu’il se moque de moi ? Non, ce n’est pas son style. Qu’il me désire ? Il m’a défié et va jubiler en voyant que j’ai marché dans son piège.

Cet homme est vraiment sympa, il me prend en stop, m’offre le déjeuner, il m’invite à dîner et m’héberge, alors que j’ai repoussé ses avances quelques heures plus tôt. Nous nous sommes confiés l’un à l’autre. Je me sens bien et en confiance avec lui.

Certes, il a trois fois mon âge, une belle expérience certaine, c’est un amateur de plaisirs, il est gay avec une préférence pour les jeunes hommes de mon genre !

Allez, de toute façon, après l’avoir repoussé comme un ado puéril, malgré mon envie.

Je vais mettre mes dessous, je veux qu’il comprenne que je le désire. C’est décidé, je choisis dans mes emprunts, les bas autofixants assortis au tanga noir tout en dentelle opalescente. Je me trouve très sexy ainsi vêtu ! Pieds nus, je rejoins le couloir, puis fais mon entrée dans le salon, il me regarde de derrière le comptoir, torse nu, juste habillé d’un tablier de cuisinier qui cache ses pectoraux.

— Waouuuuh, j’en étais sûr, tes dessous féminins te vont à ravir, ils te subliment, ils soulignent ta féminité. Tu es une indécente analogie, laisse-moi t’admirer de plus près.

Il sort de sa cuisine, passe le ...

... comptoir, et là, vision licencieuse, son tablier est terriblement déformé par son mât fièrement dressé !

— Je pensais que les hommes mûrs savaient repasser, regarde, cet énorme faux pli devant !
— Un faux pli, impossible, je suis un parfait homme d’intérieur, c’est une manifestation tangible de l’émotion libertine que tu viens de provoquer. Pardonne cet émoi libidineux, mais je ne vois pas tous les soirs une jeune beauté de ton genre surgir dans mon salon avec pour seule tenue quelques dentelles diaphanes très subjectives et une petite poitrine !
— Merci, mais tu exagères beaucoup, c’est si nouveau pour moi, tes compliments sur mon physique, sur ma singulière féminité. En te rejoignant ainsi vêtue, j’espérais te faire oublier mon attitude puérile de cet après-midi. Je voulais te plaire, t’émoustiller, j’ai osé parce que je me sentais en confiance, tu as été si bienveillant tout au long de cette journée. Tu ne me juges pas et tu aimes les hommes féminins comme moi ! Mon unique et récente expérience sexuelle, je l’ai faite avec un phallocrate hétéro, il m’a habilement manipulé pour réaliser ses fantasmes, me posséder. Rien que du sexe, sans l’ombre de tendresse, ou si peu… Aucun sentiment, juste quelques compliments grossiers.

Tu es le premier homme gay que je rencontre, tu me laisses entendre que je t’inspire du désir, tu apprécies mon ambivalence, tu me flattes, cela me donne de l’assurance.

C’est nouveau et très troublant. Je dois m’accoutumer à ce que je suis ...