Psychanalyse - Histoires de Sexe

Psychanalyse

... visage.

— Vous êtes parfaite, intelligente, cultivée, séduisante, très belle, aussi ai-je voulu vérifier si vous étiez réelle ou sortie de mon imagination.
— Et pour vérifier, vous m’avez foutu la main au cul ?
— Nooon, vous exagérez, j’ai juste passé la main sur votre dos, de vos épaules au bas de vos reins.
— Je vous signale que sous le bas de mes reins, il y a mes fesses, vous m’avez flanqué la main aux fesses, vous ne vous êtes pas arrêté aux reins, vous avez visité mes fesses aussi !
— J’admets, mais si peu…

Elle se marre en apposant un autre paquet de glace sur mon œil, en secouant la tête comme faisait ma mère après avoir commis une bêtise, mais qu’elle me pardonnait quand même.

— Et vous êtes rassuré, vous ne rêvez pas ?
— Oui, surtout avec la baffe que vous m’avez flanquée, je sais que vous êtes de muscles et d’os.
— Je fais du tennis, aussi mon coup droit est-il redouté. Vous allez avoir un joli coquard.

Je la regarde dans les yeux, enfin, je plonge mon œil encore valide dans les siens et me lance.

— Je vous présente mes excuses, je n’aurais pas dû. Mais en ce moment je suis vraiment perturbé.
— Vous êtes pardonné. Vous ne recommencerez plus ?
— Euh, je préfère ne pas promettre.
— Comment osez-vous ?
— Mais ce sera avec votre consentement.

Elle fronce les sourcils, mais une petite étincelle au fond de ses prunelles m’indique qu’elle est à deux doigts de rire.

— Vous vous rendez compte des âneries que vous proférez ?
— Oui, mais vous ...

... me perturbez, ce n’est pas humain d’être aussi jolie.
— Merci du compliment. Vous n’ébruiterez pas cet incident, une psy qui frappe ses patients, ça la fout mal.
— Je ne parlerais pas, même en présence de mon avocat. Soyez rassurée, vous êtes la première et la seule. Comme une unique tentation.

**********

— Laisse-moi me regarder dans un miroir… nom d’une pipe, c’est vrai !
— Je ne sais si tu t’en es rendu compte, mais tu es bicolore.
— Qu’est-ce que tu racontes ?
— Oui, regarde, là, là et là, tu es plus pâle.

ǿ

Il faut expliquer que tout a commencé là, pendant qu’elle mettait des glaçons sur mon coquard. Je lui ai tenu la main, nous étions vraiment proches l’un de l’autre, qui des deux a commencé, je ne m’en souviens guère.

Le plus important fut que ses lèvres se posent sur les miennes. Un baiser doux, délicat, presque immatériel, pourtant je reçois un coup de jus dans tout le corps. Gestes barrières ? Quelles barrières ?

Deux secondes plus tard, nous nous enlaçons et nous embrassons comme des morts de faim. Elle passe les mains sous mon t-shirt, me caressant le dos et le torse. Quelques secondes plus tard, je fais passer le chemisier par-dessus sa tête.

Un mignon soutien-gorge fleuri me cache encore ses deux petits trésors.

En nous écroulant sur le canapé, elle réussit à retirer mon pantalon, tandis que mon t-shirt traverse la pièce. Maintenant je sais à quoi servent les canapés des psys. Ils ont une fonction bien précise et utile.

Assis sur ...