1. Psychanalyse


    Datte: 18/09/2022, Catégories: fh, médical, amour, strip, BDSM / Fétichisme caresses, Oral pénétratio, gifle, délire, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... cagneux ni de sa toison intime qui ressemblait plus à une pelouse après un épisode de sécheresse.
    
    D’histoires en devenir qui n’ont jamais abouti.
    
    À cet instant la petite sonnerie retentit.
    
    — Il est l’heure de nous quitter, pour vous faire oublier ce douloureux évènement, tentez d’en faire une histoire, jetez quelques idées sur le papier d’ici la semaine prochaine.
    
    **********
    
    Quelle n’est pas ma surprise de retrouver ma jolie psy en jupe et chemisier fin. Mais une jupe légère et courte, qui lui arrive à mi-cuisses.
    
    À cet instant, j’entends des voix venues de nulle part, entre mes oreilles qui chuchotent entre elles, comme si je n’étais pas là.
    
    Je marmonne dans ma barbe et explique ma façon de penser à ces indiscrètes. Vous ne pouvez pas me lâcher un peu ?
    
    — Vous disiez ?
    — Rien, je me disais que j’ai oublié de changer mes pneus. Il fait beau, je dois enlever mes pneus hiver !
    — Ah.
    
    Elle ne semble guère convaincue.
    
    — J’ai recommencé à écrire un texte sur cette malheureuse…
    — C’est bien, mais je me disais que votre état me fait penser à un état post-traumatique. N’auriez-vous point subi un choc récemment ?
    — Non… nno…
    — Vous semblez hésiter, dites-moi ce qui vous tracasse.
    — Il y a quelque temps, je me suis engueulé avec mon beau-frère, le mari de ma sœur. Il exerce la noble profession de prof d’art plastique dans un lycée privé. Catholique le lycée.
    — Oui, et ensuite ?
    
    J’ai l’impression de me retrouver à confesse. Mais alors je ne te ...
    ... dis pas le curé ! J’ai une vue plongeante sur les cuisses, je ne cause pas du panorama. J’essaie de faire abstraction, mais c’est compliqué. Alors je la regarde dans les yeux et là, ils sont encore plus troublants que ses jambes. Si tous les curés pouvaient lui ressembler, il y aurait foule dans les églises.
    
    — Il me faisait suer à me montrer ses œuvres d’art, des trucs que vous utiliseriez comme fond de cage à perruches, et encore… pauvres bêtes, sans oublier ses élèves ; là on peut parler d’enfance maltraitée ! Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les enseignants savent tout, connaissent tout, ont la science infuse et vous prennent de haut. Alors, un jour, de rage, je lui ai fait lire quelques-uns de mes écrits, et encore pas les plus corsés…
    
    Je me tais quelques instants, le temps de retrouver mon calme, elle attend la suite, sans montrer de signe d’impatience.
    
    — Je lui ai fait lire « Les feuilles mortes », « Échec et Mat », « Je me souviens » ou encore « Tenir une main » ou « Le récital d’une vie »… d’abord il en a parlé comme un prof qui corrige un devoir… il ne regardait que les mots sans écouter l’histoire, sans lire avec son cœur… puis après il m’est tombé dessus en disant que j’écrivais des textes avec plein de morceaux de pornographie dedans. Du coup, je lui ai dit que ses peintures, il pouvait se les carrer dans le fion. Que moi j’écrivais pour donner un peu de rêve aux lecteurs, que lui donnait la gerbe avec ses peintures. Et ensuite mes visions ont ...
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