1. Psychanalyse


    Datte: 18/09/2022, Catégories: fh, médical, amour, strip, BDSM / Fétichisme caresses, Oral pénétratio, gifle, délire, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... une jeune fille tenant une ombrelle dans un champ de fleurs, sous l’ombre complice de quelques grands cèdres.
    
    — Donc, monsieur Dumez/Radagast, si vous me parliez de ces voix qui vous incommodent, m’interroge-t-elle en retirant son masque.
    
    De nouveau, j’ai des papillons dans le cœur en la regardant faire. J’éprouve quelques difficultés à reprendre mes esprits, je retire le mien lentement pour tenter de masquer mes émotions.
    
    — Oui, donc j’entends mes personnages discuter entre eux… enfin surtout entre elles, car ce sont mes héroïnes qui causent le plus. Normal !
    — Pas de ça ici, pas d’idées reçues, me tance-t-elle en faisant les gros yeux.Pas commode, dame Ombeline.
    — Désolé, mais elles en ont des choses à dire.
    
    Si elle semble faire la tête, son regard pétille.
    
    — Que vous disent-elles, si je ne suis pas indiscrète ?
    — Elles veulent influer sur le scénario du moment, sur les personnages que je crée : une veut une brune, l’autre une rousse ou une blonde, elles me mènent la vie dure à propos de la taille des seins, petits ou gros, soit épilation intégrale ou pas, puis en grandes romantiques insistent pour une belle histoire d’amour, je ne sais plus quoi faire… mais il y a pire.
    — Pire que ça ?
    — Oui, mais je n’ose vous le révéler, vous allez vraiment me prendre pour un fou.
    — Que vous ai-je dit le jour de notre premier rendez-vous ?
    — OK, OK, je ne suis pas fou. Mais là il y a de quoi avoir de gros doutes.
    — Dites toujours.
    
    Je souffle, hésite, puis me ...
    ... lance.
    
    — Maintenant… je les vois.
    — Hein ?
    — Vous voyez, vous doutez de ma raison vous aussi. Il m’arrive de les voir chez moi, ou en forêt, habillées ou en sous-vêtements, même parfois entièrement nues. Il y a quelques jours, je conduisais lorsque j’ai vu traverser la rue, devant mon véhicule,Sixtine de la Trouille juste vêtue d’une culotte Petit Bateau. J’ai pilé et failli avoir un accident.
    — La Sixtine, la presque religieuse ?
    — Oui, je vois que vous connaissez vos classiques. Mais il y en a de plus en plus, qui vont et viennent dans la maison, le jardin. J’ai même dit bonjour à la Nathalie deRoide Mouvie dans une grande surface, m’attirant les regards inquiets des ménagères de tous âges.
    — Effectivement, votre cas devient sérieux.
    — Et encore, vous ne connaissez pas le dernier cataclysme qui vient de me tomber dessus !
    — Dites-moi…
    — Voilà, je me tenais assis à l’ombre d’un mûrier, dans mon jardin, il venait de faire une petite ondée et l’air embaumait l’herbe fraîchement coupée et le pétrichor, ma chienne Lola sommeillait près de moi, je dégustais un verre d’eau bien fraîche, lorsque j’entendis des pas sur le gravier…
    
    Je me retournai et restai abasourdi. Une femme âgée se tenait près de moi, entièrement nue, les cheveux blancs hirsutes, des larmes coulaient sur ses joues ridées. Ses seins pendouillaient comme des gants de toilette, la peau flasque de ses bras flottait à chaque mouvement. Je ne vous parle pas de ses fesses en gouttes d’huile ni de ses genoux ...
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