La seconde chance - Histoires de Sexe

La seconde chance

... tout, je n’ai même pas de téléphone ! Mais la transparence, c’est le seul moyen de pression que l’on a sur eux et, pour tout dire, je commence à bien les connaître. Et comme tous les voyageurs, j’avais un certain contentieux à épurer avec eux. Grâce à vous, voilà qui est fait. J’y ai même pris un malin plaisir, et tant pis s’ils ont payé pour tous les autres. Alors merci à vous, mademoiselle.
— T’as été au top, je ne me rappelle même plus si un jour quelqu’un m’a défendu comme tu l’as fait, me répond-elle avec un regard plein d’admiration.

Je suis plutôt fier de moi, c’est vrai. En me secouant de la sorte, elle m’a fait réaliser que je n’étais pas si vieux, juste encroûté dans ma routine. Alors, autant dire que lorsqu’elle me saute au cou pour me claquer une bise sur la joue, je me sens retrouver l’âme de mes vingt ans, même si, au final, je reste quand même planté là comme un vieux con, à ne pas savoir que faire.

Je ne me rappelle même plus la dernière fois où j’ai senti la douceur de lèvres féminines sur ma peau. C’est que je deviendrais sentimental, avec tout ça. Mais pourquoi cela semblait si important pour elle ? Il nous suffisait d’aller un peu plus loin, ce n’était pas la mort non plus !

— Merde ! Avec tout ça, j’ai oublié les pâtes, elles sont plus que cuites !
— Pas grave, elles seront parfaites m’assure-t-elle.
— Bon, je m’occupe de la garniture, ce sera prêt dans moins de dix minutes.

Nous nous mettons à table. Par sa simple présence, elle donne une ...

... saveur inespérée à ma vie jusque-là si monotone. Elle est intarissable et m’inonde d’une avalanche de paroles. D’ordinaire, tant de verbiage m’aurait grandement indisposé, mais, aujourd’hui, il n’en est rien. Ses mots s’insinuent en moi comme une source de bien-être. Je suis là, un peu gauche, ne sachant pas toujours quoi répondre, profitant juste de cet instant hors norme et de cette soudaine chaleur qui emplit ma vie. J’aimerais juste pouvoir suspendre le temps. Mais c’est elle qui brise le charme de l’instant et nous ramène à la réalité.

— Je suis naze, j’irais bien dormir.
— Pas de souci, je vous laisse le lit. Par contre, comme je n’ai qu’une paire de draps, je ne peux pas vous les changer.
— Je m’en fous, me répond-elle, tant que j’ai un endroit où dormir.

Elle se déshabille et, une fois de plus, me fait face complètement nue.

— Allez viens, tu peux me baiser, demande ce que tu veux, c’est OK pour moi. Tu m’as accueillie comme rarement je l’ai été. C’est la moindre des choses que je puisse faire pour te remercier. Profites-en autant que tu veux, tu l’as bien mérité.

Oh putain ! J’hallucine, comme disent les jeunes. Elle est là, incroyablement excitante. Mon regard reste bloqué sur sa chatte, enfin… sans poils, elle ne ressemble plus guère à un minou. C’est une première pour moi. Ce sexe lisse est troublant, envoûtant. Habituellement dissimulées sous leur toison, ses deux lèvres pulpeuses sont ici offertes. Elles m’attirent inexorablement, j’ai envie de les ...