Le temps qui s'arrête
Datte: 07/09/2022,
Catégories:
f,
fh,
inconnu,
amour,
Masturbation
Oral
pénétratio,
portrait,
rencontre,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... Mais pourquoi donc, grand Dieu ?
— Tu n’as pas une petite idée ? Notre nuit ne t’a donc pas enthousiasmée ? Franchement, j’ai espéré toute la journée que toi aussi, elle t’aurait laissé sur ta faim.
— … ? Mais je suis rentrée pour le déjeuner et j’ai regardé la terrasse de Marie, sans t’apercevoir.
— Tu penses bien que j’ai eu droit à un interrogatoire en règle de la part des deux là-haut. Ils voulaient savoir où et surtout avec qui j’avais passé la nuit… et comme je ne tiens pas à te mettre mal à l’aise, tu saisis ?
— Oh ! C’est le cadet de mes soucis. S’ils apprennent que nous avons couché tous les deux, ça ne va pas me mettre dans l’embarras. Et puis, je suis persuadée que Marie a un peu œuvré pour un rapprochement entre toi et moi !
— Tu crois vraiment qu’elle y a songé ?
— Allons, ne la prends pas pour une bécasse. J’aurais même pensé, moi, qu’elle te plaisait à toi aussi, la jolie femme de ton frère.
— … ? Qu’est-ce qui a bien pu te faire penser cela ? Tu es folle ? C’est l’épouse de Guy et pour moi, elle est sacrée, intouchable.
— Il est des regards qui ne trompent personne, et lors de l’anniversaire de Maryse, je t’ai bien observé, elle te fait de l’effet.
— Pas autant qu’une greffière de leurs amies. Tu pourras un jour m’expliquer ce que c’est qu’une greffière.
— C’est surtout un tas d’emmerdes au boulot, voilà tout.
— Ouais ? Un peu simpliste comme raisonnement, non ?
— Bon ! Nous n’allons pas discuter dans le parking, tu vois bien que pas mal de ...
... surveillants vont et viennent ici.
— C’est une nouvelle invitation à entrer chez toi ?
— Prends-le comme tu le sens. Je suis crevée et j’ai aussi faim et soif.
— D’accord ! Je te suis donc.
De nouveau Martin retrouve le petit loft de la gradée. Elle se prépare une omelette au lard. Et elle lui pose une question.
— Tu as déjà dîné ?
— Hein ? Dîné… non !
— Alors je remets deux œufs de plus et quelques lardons ?
— Tu m’invites à partager ton repas ?
— Nous avons bien partagé autre chose, la nuit passée, non ? Alors, un œuf ou deux, qu’est-ce que ça change ?
— Je ne suis pas certain que ce soit de ce genre de nourriture dont j’ai réellement besoin !
Elle lui sourit et il baisse les yeux. Pourtant, pas de volée de bois vert, pas de réprimandes. La brune se contente de battre son omelette et de faire chauffer sa poêle. Le bruit de la fourchette qui touille la masse jaune visqueuse masque le silence qui s’est instauré entre l’homme et la femme. Étrange comme Hélène se sent attirée par ce type. Lui n’ose plus un rapprochement qu’elle espère sans le dire. Et elle doit parler pour éviter ce trop long silence gênant.
— Tu veux bien ouvrir le placard, là ! Il doit s’y trouver une bouteille d’un vin rouge qui me fait de l’œil depuis un moment déjà.
— Ah, je suis presque jaloux de lui, alors !
— Il n’y a vraiment pas de quoi. Je bois très peu et très rarement. Mais dans les grandes occasions, un peu de vin est le bienvenu.
— Je suis donc assimilé à une « grande occasion » ? ...