La Reine Léa et le Nain (1)
Datte: 20/08/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Aldénor Aube-Miroir, Source: Xstory
... s’avançant dans la pièce en fermant derrière lui.
— Ma reine... je...
— Tais-toi.
L’interruption était aussi froide que tranchante. Le ton était donné. La reine toisait ce nain de plusieurs têtes, même assise. Sa voix aurait fait plus de mal qu’un couteau planté dans le cœur.
— Comprends-moi bien, tu es le dernier « cadeau, de mon cher paternel, mais si j’ai honoré sa promesse pour le bien de mon royaume, ne crois pas une seule seconde que tu m’intéresses. ».
— Je comprends votre frustration, Votre Majesté, ce mariage ne m’enchante pas plus. Mais à défaut de pouvoir nous aimer, j’aurais apprécié avoir au moins un peu de considération....
La reine se redressa et s’avança vers lui, tendant son bras. Steiner resta statique. Elle saisit le malheureux par le col de son habit noble et le souleva sans peine au niveau de ses yeux. Il se sentait totalement désarmé par la présence implacable de la Dame.
Trois mots finirent d’achever la dernière once de confiance du nabot.
— Tu... n’es... RIEN....
Les yeux de Léa transperçaient son époux et avortèrent toute envie de lui rétorquer quoi que ce soit. Il baissa le regard, sentant bien que même la plus belle des tirades n’attendrirait nullement le cœur de lion blessé dans sa fierté par un complot politique des plus méprisables. Il devait être patient et calmer la rage de cette femme si belle, mais remplie de ressentiment...
— ....
Ses bottes touchèrent le sol dans un petit bruit sourd, alors qu’elle le laissa ...
... tomber comme un vulgaire objet. Elle s’en alla devant le miroir. Lentement, elle fit chuter ses bas au sol, les jetant ensuite au loin dans un dédain caractéristique.
La grande femme à moitié nue se dirigea vers le semi-homme et le saisit de nouveau tel un vulgaire animal de compagnie. Il savait que lutter serait peine perdue. Il se laissa traîner à peine mieux qu’un chien dans la salle d’eau.
Une bassine était là et accueillit son corps encore habillé.
Léa le rejoint, mais ne versa nul liquide dans la baignoire. Debout devant lui, elle le toisait d’un regard froid à la limite du sadisme. Voilà que le pauvre nain était à présent à genoux, encore plus petit que sa nature, ne le contraignait tous les jours, devant une grande et puissante jeune femme qui se tenait de tout son long.
Dans un sursis de fierté, il tenta de se redresser. Le pied de Léa, appuyé par une jambe certes délicate, mais puissante, l’écrasa au fond encore plus bas qu’il n’était déjà possible de l’être.
— Vu que je vais devoir te supporter jusqu’à la fin de mes jours, parce que malgré mon caractère, je ne suis pas une meurtrière, je vais faire de toi ma chose. Mon chien. Mon esclave sexuel. Mon petit rien.
Le cœur de Steiner se serra dans sa poitrine. Sa bouche voulait exulter de colère et se défendre d’être ainsi réduit plus bas qu’un gueux. Mais en plus de craindre ses mots acérés, il imaginait le pire quant à la violence physique qu’elle pouvait déchaîner contre lui. Il lui suffisait pour ...