Tel est pris qui croyait... (sur)prendre. - Histoires de Sexe

Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.

... répartie, et super jolie à regarder.
— OK. Mais… ôte-moi d’un doute. Tu serais pas en train de me demander la permission quand même ?
— Ta permission ! La permission de quoi ? De bander ?
— Non ! Ça, je suis mal placé pour te l’interdire, accompagnais-je ma réponse d’un coup de tête en direction de mon sexe.
— C’est clair. Comme moi je ne me vois pas non plus t’interdire de bander pour la mienne. Tu la trouves comment, toi ?
— Hein ?
— Ma femme pas ma queue, précisa-t-il me voyant les yeux fixant son sexe.
— Euh…
— Allez. On est entre potes.
— Bah…
— Disons que si t’étais pas marié, tu la draguerais ou pas ?
— La question se pose pas. On l’est, tentai-je de mettre un terme à cette discussion !
— Oui, mais si pas. T’en ferais ton quatre heures ?
— Alors, d’abord une femme, quelle qu’elle soit, n’est pas un quatre heures. Enfin pour moi, si pour toi si.
— Non, pour moi aussi. Je les respecte les femmes. Toutes… Alors tu la trouves comment ?
— T’es lourd là. Très lourd.
— P’tête, mais j’ai ma réponse.
— Je pense pas, non.
— Crois ce que tu veux, mais de ne pas répondre et de pas avoir débandé, je sais.

Il m’a laissé seul, abandonné sur ce bord de plage, échoué face à moi-même. Je suis resté sans bouger jusqu’à avoir perdu une rigidité qui mit longtemps à enfin se décider à faiblir. Queue mi-molle je les rejoignis.

Tous trois me regardaient. Germaine, nichée entre les jambes d’Alfred, dos plaqué contre son torse, et ma Lou assise en tailleur, son ...

... genou contre la cuisse d’Alfred.

— T’as vu, elle s’est rasée.
— Hein ?
— Germaine. Elle s’est rasée… Bah regarde !
— Ah oui ! J’avais pas vu, non.
— Comme ça, la prochaine fois que tu r’luques sa chatte t’auras une meilleure vue.
— Qu’est-ce que t’insinues ? Je reluque pas sa chatte, comme tu dis !
— Reluquer p’tête pas… Mais avoue que tu t’es tellement rincé l’œil que t’en as le dos cramé.
— Je… et pis merde ! Oui j’ai reluqué vos chattes. Voilà, t’es contente ?
— Bizarrement oui. Je suis contente que tu l’aies fait.
— Je… j’te comprends plus.
— Et tu sais pas le meilleur ! Devine pourquoi elle l’a fait ?
— J’en sais rien, moi ! Comment veux-tu que je sache ? Pour faire plaisir à Alfred sans doute !
— Un peu, oui. Pour me ressembler aussi. Mais surtout pour te faire plaisir. À toi.
— Qu’est-ce que c’est encore que ces conneries !
— Demande-lui si tu me crois pas.
— C’est un jeu, c’est ça ? Vous vous jouez encore de moi comme l’autre soir ?
— Lou, je ne sais pas, mais Alfred et moi on ne jouait pas. Et ta femme dit vrai : c’est pour toi que je me suis rasée.

J’étais abasourdi. Incapable de délier le vrai du faux. Y avait-il une part de vrai d’ailleurs ?

— Alors ? T’en penses quoi insista ma femme ? Ça te plaît ?
— Tu sais bien que je te préfère sans poil.
— Je te demande pas pour moi, mais pour elle. Tu la trouves plus belle ou pas ?
— Je… tu veux que je te dise quoi ?
— C’que t’en penses. Tiens, on va s’allonger comme l’autre jour et tu vas ...