Tel est pris qui croyait... (sur)prendre. - Histoires de Sexe

Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.

... profondément les deux sillons que j’avais toujours trouvés délicieusement tentants. Elle n’était pas de mon avis, mais avec le temps, et devant le plaisir évident que je prenais à enfouir mes doigts aux creux de ses flancs, et parcourir sans relâche ces bourrelets qu’elle jugeait disgracieux, elle n’en était presque plus complexée maintenant.

Évidemment je fis un long arrêt sur son sexe. Ce sexe si offert à ma vue, si impudiquement mis à nu. Rien de comparable avec celui de Germaine, si à l’abri de ses longs poils. Celui de ma femme, que je connaissais depuis toujours parfaitement épilé, au plus légèrement duveteux avant de passer entre les mains de son esthéticienne, je le trouvai encore plus extraordinairement accessible que d’ordinaire. Était-ce d’en avoir vu tant d’autres qui au moins taillaient cette brousse plus que défricher, pas comme Germaine, ou simplement le fait que c’était le puits d’amour de mon adorable femme ? Sans doute un peu des deux !

— Hé ! T’as pas honte de mater une femme qui dort !
— D’abord je ne mate pas une femme qui dort, mais ma femme qui dort. Eh non, j’ai pas honte.
— Ouais. Ça je le savais déjà que t’avais pas honte, pour t’avoir vu mater tous les culs du camp.
— T’exagères pas un peu là !
— OK. Mais avoue que tu l’as reluquée, la chatte de Germaine.
— Disons que j’ai… comment dire… regardé à quoi ressemble une femme pas épilée.
— Bah ! Voyons. T’as pas trouvé mieux comme excuse à la con ?
— C’est la vérité pourtant !
— ...

... Admettons. Et alors ?
— Alors quoi ?
— Bah t’en penses quoi ? Tu préfères quoi ? Avec ou sans poils ?
— Toi. C’est toi que je préfère. Avec ou sans poils, Mamour.
— Ouais ! Bien essayé ! Mais t’as pas vraiment répondu.
— Pense ce que tu veux, mais c’est toi, et toi seule que je préfère. Même si je regarde, c’est pas pour autant que…
— Et si un jour y’en a un autre qui te tente ?
— Oulala ! T’as fait un cauchemar, toi !
— N’essaye pas de changer de sujet ! Tu ferais quoi si une autre te… enfin… tu vois ce que je veux dire.
— Je te le dirais.
— Et c’est tout !
— Oui, c’est tout. Et j’espère bien que toi aussi, tu m’en parlerais si un jour tu avais envie d’un autre.
— Pourquoi je ferais ça ? Pour avoir ta permission ?
— Non ! Je n’ai aucun droit sur toi ! Et encore moins sur tes envies ou pulsions. Mais quitte à l’être, je préfère être au courant.
— Ça, je le sais. Je sais même que t’attends que ça !
— C’est toi qui exagères, là. Je n’attends rien. Je ne demande rien. Je ne te pousse à rien. Mais si ça doit se faire, j’aimerais le savoir plutôt que le découvrir.
— OK. Je te tiendrai informé donc.
— Je déconne pas, me sentis-je obligé de certifier que je ne plaisantais pas.
— Je sais. Je te connais assez pour le savoir. Même si je ne comprends pas que ça puisse t’exciter ! Tu sais, l’autre soir quand je les ai branlés… bah je l’ai fait par jeu plus que par envie.
— C’est pas l’impression que j’ai eue pourtant.
— Comme moi la certitude que t’étais pas prêt d’être cocu, ...