Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.
Datte: 20/08/2022,
Catégories:
fh,
ff,
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candaul,
Collègues / Travail
poilu(e)s,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
couple,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... l’autre, laissant derrière moi la trace sucrée de ces allées et venues. Rarement je ne me suis senti aussi seul, aussi perdu sans elle. J’étais en arrêt total, planté au milieu de la cuisine lorsque la porte s’ouvrit.
— Putain ! mais t’étais où ? Ça fait vingt minutes qu’on te cherche partout !
Elle criait. Mais pas de colère. Elle hurlait de peur. Peur que moi, son mari, se soit véritablement enfui.
— Bah… j’ai été chercher les glaces.
— Et ça l’amuse ! Il rigole comme un con alors que j’ai eu la peur de ma vie !
— Calme-toi, Mamour. J’suis là.
— T’es vraiment qu’un crétin ! Plus crétin que toi, y’a pas ! Et tu sais, c’est quoi le pire, crétin ?
— Euh… que t’aimes un crétin qui t’aime.
Elle s’est ruée sur moi. Elle m’a enlacé, elle m’a embrassé, et on a fait l’amour sur la table de la cuisine couverte de glace fondue, porte d’entrée grande ouverte. J’ignore quand mon collègue et sa femme sont partis, mais de les avoir vus dans l’encadrement, je ne doute pas que d’avoir assisté à nos retrouvailles leurs ait donné envie de rentrer chez eux rapidement.
ooOoo
Je n’avais plus souvenir de m’être couché. La seule chose dont j’étais certain était que je devais en tenir une bonne. J’avais la bouche pâteuse, et des relents désagréables me rappelaient cet abus lorsque j’ouvris enfin les yeux. Étonné d’être le seul encore alité, de lire l’heure sur le radio réveil me rassura : midi vingt-deux.
Tant bien que mal je me levai. Ça ne tournait pas, mais j’avais les ...
... jambes faibles. Traînant les pieds, je suis d’abord allé aux toilettes avant de prendre la direction de la cuisine.
Ma femme n’était pas là. Ce qui doit s’appeler une miche de pain en ce pays m’attendait sagement, posée sur une feuille :
Envie de la rejoindre, je l’avais évidemment, en revanche en avoir la force, pas sûr !
Je me suis forcé à avaler une tartine et à boire un bol de café noir, puis je me suis douché, comptant sur cette pluie froide pour finir de réveiller un corps peinant à m’obéir. Second café avalé, presque apprécié, serviette en bandoulière j’ai pris le chemin de la plage. Il faisait chaud. Très chaud. Trop chaud. Alors j’ai mis la serviette sur mes épaules que je sentais cuire.
Bien qu’elle soit réservée, il y avait foule sur le sable. Après un rapide tour d’horizon, n’ayant pas aperçu mon épouse, j’ai marché, regardant tous ces corps allongés.
Nombreux furent celles et ceux qui croisèrent mon regard. Il est vrai que j’avais tout d’un fauve parti en chasse. Mais peu importait qu’ils me prennent pour un type seul à la recherche d’une proie. Je n’avais qu’un but, ignoré de tous, mais primordial pour moi.
Étaient-ils allés consciemment jusqu’à la limite de cette plage privée, ou était-ce simplement le seul endroit suffisamment dépeuplé pour poser leurs serviettes, que je les découvris tous trois allongés sur le ventre. Sans annoncer ma venue, j’ai fait comme eux.
Durant une dizaine de minutes, mon regard est passé de l’un à l’autre. Sans ...