Quarante méduimètres
Datte: 14/08/2022,
Catégories:
fantastiqu,
amour,
revede,
caresses,
Oral
conte,
Auteur: Serafin, Source: Revebebe
... tous yeux fermés, frémit sans discontinuer. À bout de souffle, Mélisse cesse ses caresses par un baiser sur le chapeau et pose doucement le méduine sur son ventre.
— C’était beau, cet orage dans ta tête, méduit-elle.
A’oy se love paresseusement sur son ventre en rouvrant un œil.
— Et ce qui est beau est bon. Je suis d’accord avec Platon pour cette fois.
Mélisse éclate de rire sans retenue. Platon peut bien s’inviter, mais il ne rendra pas cet amour platonique !
La jeune femme dort paisiblement, enroulée dans de grosses couvertures scandinaves, ses cheveux fous étalés sur l’oreiller. A’oy s’est blotti dans son cou. Quelques éclairs intra-nuageux parcourent toujours son chapeau. Encore à demi endormi, il frôle du bout des tentacules la peau humaine à sa portée. Une idée le réveille soudain totalement. Et si… Il se déplie doucement, étend ses frôlements au haut du buste à sa portée. Mélisse émet un petit miaulement encourageant. A’oy appuie davantage ses caresses, passant du cou à l’épaule, du haut du bras au creux du coude.
— Mélisse, j’aimerais essayer quelque chose.
Deux yeux bleus pâles s’ouvrent. Dans ces yeux, de la surprise, un soupçon d’inquiétude, une certaine excitation… et une curiosité certaine.
A’oy pose deux tentacules de part et d’autre du creux du coude et se concentre.
— A’oy, putain ! Qu’est-ce que… .
— Juste un peu d’électricité qui a traversé ton bras. Tu aimes ?
— J’ai été surprise, j’avoue… Retente une fois…
A’oy reprend ...
... place sur son bras, le parcourt amoureusement de ses tentacules souples… et envoie une petite décharge. Mélisse frémit, émet un petit miaulement de plaisir. Rasséréné, il continue ses caresses, les pimentant de petites décharges. Il va des bras vers son buste, puis son ventre, semant frôlements et picotements sur son passage. Le corps électrisé de Mélisse réagit instinctivement à son contact. A’oy continue ses caresses sur sa hanche, puis sa cuisse, son genou. L’excitation du corps sous ses tentacules augmente d’instant en instant. Par jeu, le méduine rejoint l’autre jambe. Chatouille l’arrière du genou, puis envoie une petite décharge. Fait de même en remontant sa cuisse. Et cède, enfin, à l’impatience de Mélisse.
Un premier tentacule se glisse entre les cuisses veloutées de la jeune femme, lui arrachant un gémissement. Un second vient frôler les chairs ivres de désir. Et le méduine tout entier vient se poser sur les lèvres intimes de sa victime. Il ondule sur la chair humide, suçote les muqueuses gorgées d’envie, aspire goulûment le petit bouton qui s’offre à lui. Mélisse ahane, geint de plus en plus aigu. A’oy accélère ses ondulations. Enfin, la sentant proche de l’explosion, il se fige. Et place deux tentacules de part et d’autre du clitoris. Un long cri inarticulé répond à la décharge qui traverse l’organe du plaisir.
Mélisse tressaute irrépressiblement de longs instants, puis, dans un soupir voluptueux, s’apaise. Son corps lui semble peser des tonnes lorsqu’elle se ...