L'étrange cadeau de Gladys
Datte: 07/08/2022,
Catégories:
f,
h,
Collègues / Travail
cérébral,
Masturbation
initiat,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... La jouissance lui arrache des cris. Les pieds balaient l’espace de la chambre. Là encore, elle boit sa propre image.
Le lundi matin, Gladys se maquille avec un soin inhabituel, afin de masquer les cernes que le manque de sommeil dessine sous ses yeux. Elle prend sa douche avec le gode-ceinture, et enfile sa culotte et sa robe sans ôter l’accessoire. Elle boucle un ceinturon autour de sa taille. Devant le miroir, elle se rassure sur le fait que l’engin est suffisamment souple pour rester discret sous les vêtements.
Elle attend le bus, bien décidée à découvrir qui est celle qui lui a offert ce cadeau, en comptant la remercier d’une manière assez sensuelle. Pour cela, elle élabore des plans. Faire le tour des bureaux afin de discuter discrètement avec toutes celles qui portent ce prénom. Détecter la bonne personne au cours de la conversation. Lui montrer le gode en soulevant sa robe. Trouver un endroit discret pour faire l’amour. Par exemple, la pièce sans fenêtre où sont stockées les archives, et dont elle seule détient la clé. Porter ses lèvres à cette Nathalie mystérieuse. Et puis la pénétrer… vaginalement ? Ou bien la sodomiser. L’orgasme anal est merveilleux. En deux jours, l’ingénue a tout appris des pratiques et des positions sexuelles.
Gladys se sent seule au milieu de la foule qui lui paraît hostile dans son indifférence. Maintenant, elle a peur qu’on remarque l’organe qu’elle s’est greffé entre les jambes. Elle envisage de ...
... rentrer chez elle pour le retirer. Mais trop tard : l’autobus arrive, bondé. Avec les gens serrés debout les uns contre les autres, le risque sera maximum. Ce défi la stimule. Elle espère seulement ne pas se retrouver coincée contre un pervers, mais plutôt contre une belle sirène. La vague humaine la porte et l’entraîne dans le couloir central, vers le fond du véhicule.
Odeurs de savon, parfums de fauve des mal-lavés, tout cela mêlé, mixé, secoué dans les virages, aux arrêts. Chacun et chacune est plongé dans son téléphone, dans un demi-silence glaçant. Elle se souvient qu’avant, le bruit des conversations la berçait ; grâce à son ouïe fine, elle en attrapait une au hasard et se délectait jusqu’au soir de paroles volées à des inconnus, aussi quotidiennes et nécessaires que la nourriture. «Elle a eu son bac à la repêche », «il a retrouvé le chat qu’il avait perdu hier » «elle n’a pas voulu entrer en maison de retraite, que vais-je faire de ma mère ? ». Et parfois, avec de la chance, un jeune couple entre deux longs baisers : «je t’aime tellement, tu ne veux pas qu’on se prenne un appart’ tous les deux, ensemble ? ». Sans doute est-ce cela qu’ils se textent, se mailent et se tweetent dans un tourbillon numérique et le ronronnement du moteur ; mais elle ne peut pas lire par-dessus les épaules. Dommage.
La porte du bâtiment de son employeur avale sa silhouette frêle. Va-t-elle enfin rencontrer la Nathalie qui lui a offert son fabuleux cadeau ?