Au coeur de la Grande-Forêt - Histoires de Sexe

Au coeur de la Grande-Forêt

... tisonnier à la main, elle chargea ces intrus.

— Dehors, couilles d’oursins, allez ennuyer les harpies et non point les honnêtes femmes.
— Attrapez-la, elle nous cache des choses.
— Ouais, on va la faire parler.

Malgré une résistance farouche, Fernande succomba sous le nombre et la force de ses assaillants.

— Qu’on la trousse comme une poularde, et qu’on vérifie si c’est une véritable rouquine. Méfions-nous-en, les rousses sont toutes un peu sorcières.

Malgré ses cris et ses ruades, la robe lui fut passée par-dessus tête, dévoilant aux rustres ses appas, ses seins lourds, ses hanches larges et son buisson ardent et fourni.

Le chef de la meute baissa ses braies et agita son sexe à l’entrée de la grotte miraculeuse.

— Tenez-la bien, après ce qu’on va lui mettre elle nous racontera tout sur une jeune rousse qui devrait traîner dans les environs.
— Pouvez crever, bande de porcs.

~oOo~

À moins d’une lieue de la chaumière de Fernande, un étrange cortège serpentait entre les arbres.

Sept curieux personnages se suivaient à la queue leu leu.

L’un d’eux tenta d’entonner une chanson.

— Hey Ho, Hey Ho…

Les autres se récrièrent.Ah non… on avait dit plus cette connerie… Y’en a marre, trouve autre chose.

— Bon…bon, ronchonna l’artiste, si on peut plus chanter, on peut peut-être aller dire bonjour à Fernande. P’têt qu’elle nous paiera un coup à boire et un gigot à grignoter.
— Mon cochon, t’aimes bien la Fernande, hein, mais t’as raison, il fait ...

... soif, c’est vendredi, elle nous a à la bonne, ta copine Fernande, mais faut demander au chef.

Le chef fut interpellé :

— Hé, Gufti, on veut aller boire un coup et grignoter un truc chez Fernande, t’es d’accord ?
— Bande de soiffards et morfals, répondit le dénommé Gufti, mais bon on y va, c’est pas loin.

Toujours en file indienne, ils bifurquèrent vers la chaumine, ils sentaient même la fumée de la cheminée.

En tête allait toujours, le chef, Gufti ; puis les jumeaux, Asym et Ptote, inséparables ; ensuite venait Radag toujours perdu dans ses rêves, puis Dupon, le voyageur ; Soméone le râleur et Le Claude, dit le curieux qui habituellement fermait la marche.

Arrivés devant la maisonnette de leur amie, ils virent avec étonnement trois chevaux. Des chasseurs apparemment, au vu de leur attirail. Fernande n’appréciait pourtant guère cette engeance.

Ils entendirent avec inquiétude des rires égrillards et des cris de désespoir. Des cris de femme.

— Crie autant qu’tu veux ma belle, m’étonnerait que ton prince charmant s’amène. Hahaha !

Fernande était en danger, leur sang ne fit qu’un tour dans leurs veines.

La porte explosa et ils virent un spectacle horrifique. La belle rousse nue, allongée sur la table, deux scélérats l’immobilisaient alors qu’un troisième se tenait entre ses jambes écartées, les chausses baissées et la queue à l’air.

— Des nains ? s’étonnèrent les chasseurs.
— On ne dit plus des Nains, mais des Personnes de Petite Taille Ayant Eu Une ...