1. The artist


    Datte: 21/08/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, couleurs, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fsodo, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... l’appareil sur lequel se précipite Marcel pour en éviter une éventuelle chute.
    
    Pour marquer mon mécontentement, je lui tourne ostensiblement les épaules et redescends, peut-être un peu trop vite, l’escalier dont je rate une marche. Je m’étale de tout mon long, robe relevée sur mes cuisses, sur le palier. Mon photographe s’est précipité, il me prend par l’épaule, je me masse la cuisse. Heureusement, plus de peur que de mal !
    
    Je me relève et me dirige vers la porte en l’ignorant. Il me lance, comme si de rien n’était :
    
    — Elodie, j’aimerais que vous posiez pour moi dans la robe que vous avez aujourd’hui !
    
    Je claque la porte sans un au revoir. Arrivée chez moi, je dois subir la batterie complète de questions de Sophie. Je lui raconte tout, même ma ridicule chute dans l’escalier en souvenir de laquelle je garde un gros hématome sur la cuisse !
    
    Les jours suivants, je prends très pudiquement garde de ne pas m’exposer en petite tenue devant mes fenêtres, et évite de ramener un garçon chez moi. J’ai du mal à évacuer de mon esprit la proposition de Monsieur D., d’autant plus que Sophie me relance à chaque fois sur ce sujet. Existe-t-il un syndrome de l’innocente victime pour son voyeur, comme celui, dit de Stockholm, de l’otage pour son ravisseur ? Je décide finalement de tenter l’expérience, et je colle sur ma fenêtre un papier où j’ai écrit en majuscules :
    
    Le soir même, un petit mot de Monsieur D. me fixe rendez-vous le surlendemain en toute fin d’après-midi. Non ...
    ... sans hâte, j’attends le jour convenu, et, vêtue de ma petite robe blanche, je sonne chez mon voisin. Il m’accueille chaleureusement, me demande des nouvelles de ma cuisse endolorie et me propose un verre de porto, que j’accepte avec empressement. Il me fait asseoir sur un sofa élimé, les jambes un peu en oblique. Je me sens nerveuse, et mon artiste me dit :
    
    — Détendez-vous, Elodie, soyez naturelle !
    
    Il met un air d’opéra, du Verdi me semble-t-il, puis, s’approchant de moi, il déboutonne les trois premiers boutons de ma robe, dénudant ma poitrine. Etrangement passive, je le laisse faire. Il n’effleure même pas mes seins, retourne vers son chevalet, et me regarde.
    
    — Ce serait encore mieux si vous déboutonniez complètement votre robe !
    
    Comme une automate, j’obtempère, et me découvre entièrement. Il m’observe et ajoute :
    
    — Faites maintenant glisser votre culotte jusqu’à vos chevilles, mais laisser la pendre sur l’une d’entre elles.
    
    Une nouvelle fois, je lui obéis, et m’offre à son regard entièrement nue, comme émergeant de ma robe, mon shorty accroché à ma cheville gauche. J’écoute la musique, c’est bien la Traviata, je me sens aérienne.
    
    Pendant près d’une heure, mon artiste me dessine. Parfois, il se recule, parfois il se déplace, à la recherche d’un angle différent. Il vient vers moi, dénoue mon chignon, revient accommoder une mèche rebelle, sans jamais frôler ma peau. Très progressivement, je sens mes seins durcir, mon ventre se nouer. Je me connais trop ...
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