1. The artist


    Datte: 21/08/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, couleurs, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fsodo, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... bien, je sais que ce sont là pour moi les prémices de l’envie. D’ailleurs, mes tétons pointent, il doit le remarquer. Et en fermant les yeux, j’imagine la suite, je vais bientôt me donner, corps et âme, à mon peintre voyeur.
    
    Sa voix, soudainement, m’arrache à ma rêverie :
    
    — C’est fini, Elodie, pour ce soir. Il vous faudra revenir avec les mêmes habits.
    
    Brusquement arrachée à mes rêves d’après, je le fixe les yeux ronds, ouvrant avec lenteur le compas de mes jambes pour mieux lui montrer mon trésor de femme. Il ne regarde même pas ! Piteusement, je me relève, me rhabille, conviens d’un nouveau rendez-vous et le quitte. Arrivée chez moi, rongée par le désir, j’appelle un copain et l’invite pour la nuit. Aussi ravi que surpris, il se pointe peu après. S’il savait pourquoi je l’ai appelé ! Dans ses bras, j’oublie presque le regard de Marcel.
    
    Pressée de questions par Sophie sur l’attitude de mon artiste, je me garde bien de lui confier l’effet de la séance de pose à provoquer sur moi et lui parle seulementd’une attitude très professionnelle.
    
    J’attends avec impatience la nouvelle séance, et lorsque je me présente chez lui, sans aucun sous-vêtement sous ma fameuse robe blanche, mon shorty dans mon sac, je sais qu’il est hors de question qu’elle se termine pour moi en queue de poisson, et j’en suis déjà excitée. D’ailleurs, Marcel souligne que mon regard, aujourd’hui, est encore plus troublant. Je reprends la pose d’une moderne Olympia, fixe mon shorty à ma cheville ; ...
    ... mais, cette fois, il me fait poser la main droite sur le haut de mon mont de Venus, le majeur sur mes lèvres Intimes. Pendant une heure, il me croque, se déplace, se rapproche, me caresse du regard. Pendant une heure, je me sens comme pénétrée par ses fusains magiques et la palme de mon doigt s’alourdit peu à peu sur le haut de ma fente. Lorsqu’il sonne la fin, le dessin est achevé, il me dit qu’il y faudra une autre séance pour y rajouter des couleurs.
    
    Je m’approche de lui, sans même me rhabiller et me frotte comme par inadvertance contre lui en me penchant sur l’épreuve. Elle me paraît particulièrement réussie : une ambiance érotique se dégage de mon corps et de mon regard. Mon maître n’esquive pas le contact de ma peau nue contre ses vêtements, mais il ne réagit pas. Alors, je décide de provoquer, et je rapproche mes lèvres des siennes, m’interposant entre lui et son œuvre. Cette fois-ci, il m’esquive et m’annonce :
    
    — Elodie, j’aime trop le corps des femmes pour le toucher, je suis homosexuel !
    
    J’ai l’impression d’avoir reçu un coup sur la tête. Les adeptes du troisième sexe que j’ai connus jusque là étaient beaux, bien habillés, un peu maniérés, parfumés et soucieux de leur corps. Mon peintre est d’un physique quelconque, mal fringué, pas très net sur lui. Le petit ventre qui pointe n’a rien à voir avec les tablettes de chocolat des modèles deTêtu, à se demander comment il peut exercer sur moi une telle attraction ! Et pourtant elle existe. Un flash me traverse ...