The artist
Datte: 21/08/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
couleurs,
fsoumise,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
fsodo,
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
En m’installant dans le petit appartement loué par mes parents, lors de la rentrée universitaire, je suis grisée de cette nouvelle liberté acquise grâce à mon bac. Certes, je mets près de 3 quarts d’heure pour aller à mes cours à Dauphine en transport en commun, et à peine moins avec mon scooter, mais j’ai pour la première fois un appartementpour moi seule et la vie d’une étudiante indépendante dans la capitale est bien plus grisante que celle d’une lycéenne bachotant dans un établissement de bonnes sœurs de province !
Très vite, j’en profite pour vivre enfin, et ce n’est qu’à regret que je rejoins le giron familial, de moins en moins fréquemment, le week-end. D’ailleurs, même en semaine, je fais la fête, et je fais souvent partie de celles et ceux qui récupèrenta posteriori les cours dispensés par les enseignants.
J’ai toute une bande de copines, et pas mal de succès auprès des garçons. Autant lors des week-ends que nous organisons chez les uns ou les autres, qu’en semaine, je m’amuse comme une folle et dors pas toujours seule. Mais, contrairement à certaines, je ne cherche pas à mefixer, probablement motivée par l’envie de rattraper le retard que m’a fait endurer jusque là une vie de petite bourgeoise provinciale.
Bref, je croque la vie à pleines dents ; mon emploi du temps est ponctué de temps en temps par quelques contrôles de connaissance ou de visites de ma mère à Paris, qui m’imposent quelques révisions ou un ménage complet des deux pièces que j’occupe !
De ...
... retour d’un week-end de rêve à Deauville, je trouve dans ma boîte à lettres une enveloppe kraft non timbrée revêtue de la mention Mademoiselle Elodie S. Intriguée, je l’ouvre et y découvre, en format A4, un portrait me représentant, sans aucune autre indication. Je suis étonnée, car je suis aisément reconnaissable, alors que, les deux ou trois fois où, dans des lieux touristiques, j’ai fait faire mon portrait, je n’ai trouvé qu’une lointaine ressemblance entre l’œuvre et son modèle…
Sur le dessin, apparaissent le haut de mes épaules et mon visage, et je distingue nettement, autour de mon cou, un petit collier avec une clé stylisée en pendentif et les bretelles d’une robe à motifs fleuris que j’aime bien. Forte de ces indices, pour deviner l’identité de l’artiste, je réfléchis à mes dernières rencontres ainsi parée. Ça ne colle guère, je suis, pour une fois, rentrée seule la dernière fois que j’étais ainsi vêtue, et les amis avec lesquels j’étais ce soir-là n’avaient aucun don pour le dessin. Peut-êtremon artiste m’a croquée à mon insu bien avant… Je range donc mon portrait et oublie peu à peu son existence.
Une quinzaine de jours plus tard, je trouve à nouveau dans mon courrier le même type d’enveloppe. Cette fois, je suis dessinée de trois quarts, de la tête à la ceinture, les mains sur les hanches, ma petite gourmette en or est visible et je suis poitrine nue. J’examine en détail le croquis : j’y suis, là encore, parfaitement reconnaissable, et son auteur a même pris ...