The artist
Datte: 21/08/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
couleurs,
fsoumise,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
fsodo,
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... le soin de matérialiser un détail intime de mon anatomie, un grain de beauté que j’ai sous le sein gauche !
Ce point me trouble particulièrement : qui donc me connaît aussi en détail ? Cela ne peut être qu’un garçon venu partager mon lit. Ils ont été au nombre de cinq depuis que j’ai emménagé, aucun ne m’a paru doté d’un talent de dessinateur aussi accompli, et je n’ai guère, en leur présence, manifesté la passivité nécessaire à la réalisation d’une telle œuvre.
Ce mystérieux artiste, avide des moindres détails de mon corps, me fascine et me trouble. Par acquit de conscience, je vérifie la possibilité de m’être livrée malgré moi, à travers mes fenêtres sans rideau, au regard d’un voyeur.
J’habite au quatrième et dernier étage, l’immeuble le plus proche fait l’angle de la rue, à une centaine de mètres. Mes vis-à-vis n’occupent que des maisons de plain-pied !
Ce week-end, je sors avec Mélanie, provinciale comme moi, qui s’est acoquinée avec un auditeur libre de la fac, un grand sénégalais, dénommé Didier, à la peau ébène et au sourire communicatif. Dans une conversationentre filles, elle m’a fait part avec un enthousiasme contagieux des prouesses sexuelles de son nouvel amant et s’est moquée de moi lorsque je lui ai fait part de ma totale méconnaissance des attraits virils des africains. Elle a donc organisé ce qu’elle appelle unblack blind date avec un copain de son jules, et nous avons prévu de sortir tous en boîte. L’idée de cette rencontre m’amuse, je pourrais ...
... toujours jouer l’inaccessible si le garçon ne m’inspire pas trop.
Mélanie est venue se changer chez moi, nous grignotons un morceau en papotant, puis nous nous apprêtons entre deux fous rires. Mélanie me choisit un petit cache-cœur rouge avec une courte jupe noire,pour être très sexy. Et des escarpins assortis. Nous rejoignons Didier qui nous attend en bas, au volant d’une vieille Citroën Visa orange aux allures de tacot. Il me présente son copain, Boubacar, immense échalas mince qui me domine de plus de vingt centimètres. Il est élégamment vêtu, a lui aussi un large sourire qui dévoile des dents d’une blancheur immaculée et n’est finalement pas vilain garçon.
Nous nous arrêtons pour boire un verre dans un pub et mon compagnon d’un soir me raconte qu’il est arrivé il y a une dizaine de jour pour passer un test en vue d’une possible intégration dans le club de football professionnel connu de la capitale. Au fil de la conversation, il apparaît comme un vrai boute-en-train, drôle et gouailleur, ravi de passerla première soirée de sa vie avec deux jolies françaises. Evidemment, lorsque nous parlons de nos cours à la fac, il décroche, et il me semble plus à l’aise avec ses pieds qu’avec sa tête. Mais il me fait rire et m’entoure d’une onctueuse galanterie.
La boîte choisie par Didier est de style afro, avec une musique endiablée rendant pratiquement impossible toute conversation. Il y a peu de blancs, quelques filles et deux hommes. On se croirait vraiment en Afrique, ce ...