1. Grosse(sse) surprise


    Datte: 16/07/2022, Catégories: fh, fhh, extracon, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, délire, Humour occasion, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... l’étrangler !
    — Je t’en supplie, calme-toi et écoute-moi !
    — Il n’y a rien à dire de plus… c’est limpide, je suis cocu et vous vous êtes bien foutu de moi !
    
    Éric, rouge de colère, se prend alors la tête entre les mains et se laisse tomber au sol, s’asseyant contre le mur. Peu à peu, la rage laisse place à de la détresse. Il me fait de la peine, je tente de lui expliquer la situation en adoucissant le ton.
    
    — Je suis désolé, vraiment… c’était un matin, avant d’aller au boulot, j’étais en retard et tout a dérapé. Une pulsion, une attirance, je me suis sentie bien, on n’a pas réfléchi, ça s’est fait naturellement.
    
    La colère d’Éric monte crescendo, il la contient pourtant en murmurant entre ses dents une rengaine à peine audible « mais pourquoi ? » ; « mais pourquoi ? » Puis, sur le ton du reproche, il me demande :
    
    — Depuis combien de temps couchez-vous ensemble ?
    — Il y a deux mois…
    — Combien de fois ? s’inquiète-t-il, de plus en plus agacé.
    — C’était la première, mais aussi la dernière !
    — Mais bien sûr ! Prends-moi pour une bille… C’n’est pas vraiment ce que laisse penser ta tenue actuelle. Comment avez-vous pu me faire ça ? Tu l’aimes ?
    — Bien entendu, c’est mon ami !
    
    Oups, ce n’était peut-être pas très opportun de dire ça en de telles circonstances. Éric se lève, rouge de colère, en vociférant :
    
    — Son compte est bon, j’vais l’trucider !
    
    L’agrippant pour le retenir alors qu’il s’apprête, furax, à prendre congé, je le supplie.
    
    — Je t’aime plus ...
    ... encore, Éric. Je m’en veux… Je n’sais pas ce qui m’a pris, mais on ne remontera pas le temps et je ne vais tout de même pas renier vingt ans d’amitié pour une histoire sans lendemain. Je t’aime, Éric ! Pardonne-moi ! Pardonne-lui ! Je te promets que ça ne se reproduira plus.
    — Comment pourrais-je oublier ?
    
    La réponse à cette question semble pourtant se situer un peu plus bas, car je sens sa main s’insinuer sournoisement sous mon jupon pour gravir délicatement mes cuisses. La caresse est douce, je le regarde intensément.
    
    — Je t’aime Éric ! je te demande de me croire.
    — Quand même, vous m’avez trahi…
    — Je te plais ? lui demandé-je en retirant mon chemisier.
    — Bien sûr, mais ne change pas de sujet !
    
    Éric paraît malgré tout troublé et légèrement apaisé. Je poursuis ma tentative de manipulation…
    
    — Me trouves-tu désirable ? insisté-je en déboutonnant son pantalon.
    — Tu es diaboliquement attirante ! balbutie-t-il avec des trémolos dans la voix.
    
    J’assène l’estocade tout en plaquant ma main sur son entrejambe pour flatter ses virils attributs.
    
    — T’as envie de moi ?
    — Oh oui… ma chérie ! Comment pourrais-je résister ?
    — Ben voilà… Antoine n’a pas résisté non plus ! Comment pourrais-tu le lui reprocher ?
    
    Ce disant, je m’agenouille dans le but d’emboucher le calumet de la paix avant qu’Éric n’ait le temps de s’insurger…
    
    « Toc-Toc-Toc »
    
    — Euh… j’peux entrer… j’ai oublié mes clés !
    
    Surpris, Éric se refagote à la hâte, moi, je me contente de tourner, ...
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