1. Grosse(sse) surprise


    Datte: 16/07/2022, Catégories: fh, fhh, extracon, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, délire, Humour occasion, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... maquiller. Il était hors de question d’aller taffer avec une tête pareille… mais comment voulez-vous vous passer du gloss lorsque la glace est recouverte de buée ? J’enfilai donc à la hâte un p’tit tanga en dentelle ainsi que le seul chemisier disponible sur place, aucun de ces deux vêtements ne dissimulait grand-chose de mon anatomie, je sortis pourtant fringuée de la sorte pour rejoindre le miroir trônant dans le couloir.
    
    — Salut, Antoine ! Désolée, je fais vite, t’inquiète !
    — T’es superbe ! Prends tout ton temps, moi j’profite du spectacle !
    
    Hum, mouais, c’est vrai que nous étions copains comme cochons, mais quand même, de là à m’afficher à moitié nue, j’y allais effectivement peut-être un peu fort.
    
    Sur la pointe des pieds, légèrement cambrée et un brin penchée en avant pour m’accouder à la commode supportant la glace, j’entrepris innocemment d’embellir mon regard sous l’effet de quelques coups de pinceau. Je sentis très vite deux mains se poser sur mes hanches. Me retournant, agacée et indignée, je fis front à mon pseudo-agresseur qui usait pourtant de fort douces méthodes pour me déconcentrer.
    
    — Antoine, t’es fou ! Que fais-tu ?
    
    Bon, le ton employé, ponctué de discrets soupirs, ne dut pas vraiment s’avérer convaincant et trahit assurément le « continue » réclamé par mon corps. Ma phrase à peine arrivée à son terme qu’instinctivement Antoine m’embrassa en m’empoignant chaudement les fesses.
    
    S’en suivit forcément une joute passionnée, ardente et ...
    ... incontrôlable. Je lui arrachai sa chemise dans le couloir, ses chaussettes et son pantalon connurent le même sort en abordant le salon, puis son slip ne résista pas à l’assaut du canapé qui accueillit nos ébats. Il m’étreignit chaudement, je le baisai sauvagement. Nos neurones dégringolèrent sous nos ceintures et ne laissèrent aucune place au moindre soupçon de cohérence ou de réflexion sur l’énormissime erreur que nous commettions. Notre amitié complice se changea donc en un instant et de façon absolument pas préméditée en un désir animal ardent tout aussi incontrôlable qu’irresponsable.
    
    Une fois mon apollon apaisé, ses cellules grises refonctionnèrent à peu près normalement et il me dit timidement :
    
    — Je… je suis… je suis désolé ! Vraiment… je ne comprends pas ce qui m’a pris.
    — Hey, relax ! t’es pas le seul fautif… Et puis je reconnais que de sortir de cette salle de bain à moitié à poil ne fut pas vraiment l’idée du siècle. Tu regrettes ?
    — Je… je n’sais pas trop !
    — Comment ça, t’en sais rien ? J’ai pris un pied d’enfer… Ne m’dis quand même pas que ça t’a pas plu, autrement, j’t’étripe !
    
    Nous arrivâmes bien entendu en retard au boulot ce jour-là. Il me déposa devant ma boutique et fila rejoindre la sienne.
    
    Ce « faux pas » devait d’un commun accord le rester et ne rien changer en notre amitié… C’était bien sûr sans compter la présence actuelle du polichinelle dans le tiroir.
    
    Bon, voilà où j’en suis… Il me sera difficile de cacher ma grossesse bien longtemps ; ...
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