1. Dix ans déjà (1)


    Datte: 03/07/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... monde.
    
    — Alors, on rentre tous les quatre, on prend un verre et puis… nous verrons ce qui se passera ?
    
    — Je voudrais bien t’y voir toi ! Tu vas me prendre pour qui ? Pour quoi, si je fais ce que tu me demandes ?
    
    — Pour mon unique amour, je peux te l’assurer…
    
    — Ouais ? Tu es certain que demain, tu n’en profiterais pas pour m’humilier, me traiter de cochonne, de salope ou de pute peut-être ?
    
    — Mais non ! Et puis… donne-moi ta main…
    
    — Pour quoi en faire ?
    
    — Je veux que tu rendes compte toute seule de l’effet que tu fais à mes deux amis.
    
    — Quoi ? Comment ça ? Je ne comprends pas
    
    — Eh bien donne-moi ta main… je vais juste la guider… et tu pourras constater… après tu te décideras.
    
    — … ?
    
    Marian avait saisi mon avant-bras, celui dont la main était posée sur l’épaule de mon cavalier. Je laissais faire et soudain lentement, mais surement, il dirigeait ma patte vers… la braguette de Franck qui se tenait sur mon flanc gauche. Mes doigts entraient alors en contact avec une bosse qui déformait le devant du pantalon de toile du type. Puis ma main se trouvait à nouveau à se balader vers Ilan qui me tenait toujours fermement contre sa poitrine. Là encore mes doigts venaient se poser sur ce qui tendait le tissu, sous la ceinture du gaillard.
    
    — Alors ? Tu imagines combien ça pourrait être bien ?
    
    — Marian… tu me fiches la trouille là. Tu ne veux pas que nous rentrions chez nous seulement tous les deux ? Tu auras autant d’amour et de sexe que tu le ...
    ... désires… sans témoin !
    
    — Tu sais bien de quoi, j’ai envie là ! Ça fait dix ans que tu me fais bander, mais je crois que rien que de songer à ce que ces deux pourraient faire avec toi… je suis au bord de l’explosion et puis, ma chérie, tu ne peux pas nier que ta culotte est trempée… mes doigts sentent ta foufoune… Tu pues le cul et je suis certain que seule la peur te fait te retenir.
    
    — … ?
    
    — Pour une fois dans notre existence, faisons un truc qui sort de l’ordinaire ! Allez sois gentille.
    
    Gentille, gentille c’est facile pour toi ! Et si moi je te demandais l’autorisation de baiser avec mes potes ?
    
    — Ce n’est pas tout à fait pareil !
    
    — Ah bon ? Alors ce qui est normal pour toi ne le serait pas pour ma pomme ?
    
    — Oh ! Bon et bien… allons tous boire un dernier verre et puis n’en parlons plus. Je n’ai pas envie que nous nous prenions la tête aujourd’hui… après dix piges d’un bonheur presque parfait. Allez venez les gars… nous allons finir la bouteille de champagne.
    
    Une envolée de moineaux quittait alors le parquet où les couples tournaient toujours, très collé serré. Et Marian qui me donnait la main devenait moins bavard. Déçu sans aucun doute par mes hésitations, mais comme c’était compliqué. Tout mon être tendait vers un abandon qu’il me réclamait et un zeste de pudeur me disait de ne pas lâcher prise. L’envie au creux de mon ventre était pourtant de plus en plus pressante. L’impression douloureuse que nous finissions notre soirée sur une note de nostalgie… Et ...
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