Dix ans déjà (1)
Datte: 03/07/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
La soirée d’anniversaire de nos dix ans de mariage avait bien débuté. Marian, mon chéri m’avait emmené au restaurant et mon Dieu, que c’était agréable. N’avoir rien à faire qu’à glisser les pieds sous la table, être servie tout à fait comme une princesse me faisait presque regretter de ne pas avoir dix ans de mariage plus souvent. Bien entendu, comme chez tous les couples, nous avions eu des hauts et des bas, nous étions chaque fois sortis de ces crises éphémères, encore plus amoureux.
Je ne mentirai pas en disant que si la flamme était un peu retombée, nous avancions gentiment sur le chemin d’une vie tranquille. Trop peut-être pour ce mari de trente-neuf ans, de six ans mon ainé ? Je ne refusais pas souvent ses avances et prenait aussi un infini plaisir dans nos parties folles qui la plupart du temps avaient lieu dans notre nid. Là aussi, nous étions donc bien loin des débuts enchantés des premiers temps où nous faisions l’amour partout et le plus souvent possible.
Mais les années émoussaient évidemment les ardeurs et parfois, il m’arrivait de regretter ces moments bénis où mon mari savait, juste parfois d’un regard enflammer ma libido. Il restait cependant indéniable que si nous avions progressé dans le temps, nous n’en demeurions pas moins amants. Alors cette sortie pour un moment hors de chez nous avait un gout de bonheur. Le restaurant était « classe » et le diner avait pour un instant remis quelques étoiles dans mes yeux.
Après avoir réglé l’addition, Marian ...
... décidait de m’emmener danser. Il y avait un bail que ce n’était plus arrivé. D’une part parce qu’il n’était pas un très bon danseur, qu’il renâclait à l’admettre, mais également, parce que pris par son travail la semaine, il devenait pantouflard les week-ends. Alors avec un large sourire je souscrivais à son initiative que je qualifiais même d’heureuse. Je m’étais de toute façon faite belle pour le diner à l’extérieur, donc pas de souci. Et puis renouer avec quelques slows, valses ou autres danses n’était pas pour me déplaire.
Nous n’avions pas un long trajet pour atteindre le cœur de la ville et la boite qui nous accueillait, distillait une musique de bonne facture. Immédiatement, je me retrouvais dans l’ambiance de mes vingt ans. C’était dans ce même lieu que nous nous étions découverts pour notre première rencontre et elle devenait donc un pèlerinage obligé pour ces dix années de vie commune. Nous dansions à peine depuis quelques chansons, que les mains baladeuses de Marian me rappelaient que ma robe « bain-de-soleil » ne cachait rien de mon dos.
Ses pattes profitaient de l’impossibilité de mettre un soutien-gorge et il plaquait aussi son corps au mien. Bref, pour faire court, il était relativement chaud. Moi aussi et je devais bien me rendre à l’évidence, l’envie de faire l’amour montait en moi, telle une fièvre. Les quelques verres de vin pris au cours du repas n’avaient sans doute pas fait baisser la température. J’imaginais déjà une issue très positive à cette ...