1. Dix ans déjà (1)


    Datte: 03/07/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... messieurs. Une fois vidés de leur substance, ils devraient attendre un peu pour recharger les batteries. Je me sentais plus femelle que femme après ces échanges si spéciaux. Et je mettais à profit l’accalmie du repos des guerriers pour filer vers la salle de bain.
    
    Mon mari venait me rejoindre quelque quinze minutes plus tard. Il me câlinait la joue, quémandant un baiser langoureux. Dans mes petits souliers, j’attendais ses réactions à chaud sur ce qui venait de se passer. Mais très amoureux, il se gardait bien de faire la moindre allusion à ce qui venait de se produire.
    
    — Franck et Ilan peuvent dormir à la maison ?
    
    — Au point où nous en sommes… tu ne vas pas les renvoyer chez eux en voiture avec ce qu’ils ont picolé…
    
    — Tu es toujours très sensée et raisonnable. Mon Dieu comme je t’aime.
    
    — Tu leur donneras des draps pour qu’ils dorment au salon ?
    
    — Oh ! Pas de souci. Ils vont venir se doucher et puis, ce sont de grands garçons et je ne vais pas les materner. Une couverture et un oreiller chacun, ça devrait faire l’affaire. Ils peuvent aussi dormir à la dure… sur la moquette. Après tout, ils en ont bien profité !
    
    — … De quoi ? De la moquette ou d’autre chose ?
    
    — Ben, ma chérie, de l’ensemble de ce que tu leur as offert. Tu as été… merveilleuse. Je t’aime !
    
    — Ouais ? Tu crois que prêter sa femme à ses amis c’est une vraie preuve d’amour ?
    
    — Que tu te sois laissée aller, par contre en est une que j’ai su ...
    ... apprécier. Et je t’ai bien regardée, tu ne peux nier que tu as pris un énorme plaisir… jusqu’à braver ce que tu aimes le moins…
    
    — Quoi ? Tu penses à quoi là ?
    
    — Une sodomie… et pas par moi en plus… dire que j’étais inquiet avant… je suis désormais rassuré.
    
    — Je ne sais pas si tu as bien raison d’être aussi heureux et fier de toi…
    
    — Pourquoi ?
    
    — Tu m’as ouvert les yeux en me faisant écarter les cuisses pour tes potes. Alors, ne t’étonne pas si maintenant, je me sens libérée et si parfois, je donne un coup de canif dans notre contrat… après tout, tu n’as pas fait autre chose toi en me livrant à tes amis…
    
    — Mon amour ! Viens, allons-nous coucher. J’ai encore envie de toi, mais juste toi et moi… tu viens ?
    
    — … va leur dire que la place est libre. Ils peuvent venir se laver… Quant à toi, je n’en ai pas fini avec ça !
    
    Nous avions gagné notre chambre sans autre forme de procès et la suite se devinait largement. Une réplique, un remake de ce que nous aimions le plus. Un mano à mano où mon champion se montrait encore bien vert, malgré une soirée d’anniversaire débridée et plus pornographique qu’érotique. Mon esprit lui avait accumulé une somme inouïe de clichés, d’images, et bien malin celui qui les sortirait de ce tiroir secret où je les avais fourré. Le bruit de la douche s’était tu depuis bien longtemps lorsque blottis l’un contre l’autre, nous nous étions endormis avec de drôles de rêves dans le ciboulot !
    
    — oOo — 
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