Nièce et Daguerre - Histoires de Sexe

Nièce et Daguerre

... le moyen de supprimer sa honte,

un événement majeur terrassa Oboidor

qui désormais repose sur une couche et dort.

Une vile sorcière du nom de Carabosse,

de la belle Oboidor a voulu se venger.

L’enchanteresse usait de son miroir magique

pour savoir qui était la plus belle, la plus chic.

Or il advint qu’un jour Saint-Gaubin sans détour

lui annonça soudain qu’elle n’était plus à jour,

que la belle Oboidor, la jeune jouvencelle,

paraissait à la fois et plus jeune et plus belle.

Carabosse piqua la colère de l’année,

s’en prit à son miroir à jamais détesté

elle le pulvérisa d’un coup sur le plancher.

Jugeant la jeune-fille sans la moindre équité,

au sommeil éternel la voilà condamnée :

sous les traits d’une vieille elle allait la tromper.

La gentille Oboidor allait très fréquemment

porter quelques douceurs à sa grande maman.

Elle était courageuse et osait traverser

tout un coin de forêt avec son p’tit panier

rempli de chevillettes, de bobinettes tirées,

sachant que sa grand-mère aimait bien bricoler.

Cueillant de fleur en fleur elle chantait à tue-tête

un air de troubadour qui parlait de quéquette.

Quand elle croisa la vieille appuyée sur sa crosse,

nul n’aurait pu penser que c’était Carabosse.

— Bonjour belle Oboidor, où vas-tu si gaiement ?
— Visiter Blanche-Fesse qui est ma grand-maman

vivant dans la forêt avec ses sept amants,

les nabots de la mine de charbon et d’argent.

— Je vois. ...

... Dis-moi : pourquoi as-tu de si grands yeux ?
— C’est pour mieux voir la nuit quand je rentre trop tard.
— Et dis-moi pourquoi as-tu d’aussi gros nibards ?
— C’est pour mieux allaiter quand je serai maman

car j’aimerais avoir ribambelle d’enfants.

— N’as-tu pas un peu faim à courir la forêt ?
— Tellement que le loup tout cru je boufferais !
— Prends donc cette pomme et cale-toi le gésier,

tu verras qu’elle est bonne, elle vient de mon pommier.

— Oh merci vieille dame et crac je la croque,

mais qu’arrive-t-il soudain, je me sens comme une loque…

La vilaine Carabosse fila discrètement

laissant sur place sa crosse et son vieux vêtement.

On trouva Oboidor dans les bras de Morphée,

on transporta son corps un peu comme un trophée.

Sur une couche propre on exposa son corps

avec beaucoup de fleurs tout autour pour décor.

Enguerrand vint guéri et le cœur enflammé

et trouva sur ce lit gisant sa bien-aimée.

Il hurla contre tous, les mages et sorciers,

prompts à jeter le mal, pas à le réparer.

Sur un appeau d’Effesse il ne pouvait compter

puisqu’il n’avait plus rien lui ayant tout donné.

Se tournant vers Daguerre il confia son idée :

— Il ne sera pas dit que cette mijaurée

eut raison de mon sexe autrefois se moquer.

Mon gros pénis est fort et ta nièce exposée,

je m’en vais de ce pas lui bourrer le cornet.

— Faites comme il vous plaît mais moi je me retire,

je servais un guerrier et non point un satyre.

— Dis-moi ce ...