1. Nièce et Daguerre


    Datte: 03/07/2022, Catégories: fh, grossexe, forêt, campagne, amour, pénétratio, donjon, historique, Humour Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... friponne.
    
    Ceint d’un bras potelé car elle se cramponnait,
    
    la rousse chevelure dans son heaume s’insinuait.
    
    Avide qu’il était de se laisser corrompre,
    
    le cœur d’Enguerrand palpitait à tout rompre,
    
    couvrant dans ses oreilles le claquement des sabots
    
    du puissant canasson lancé à plein galop.
    
    Aussitôt arrivé dans l’austère forteresse,
    
    et ne prenant point garde aux douleurs de ses fesses,
    
    le brave hissa la belle jusqu’en haut du donjon.
    
    Dans cette chambre sombre éclairée par des torches,
    
    les rubiconds rubans finirent dans ses poches.
    
    La rose robe vola autant que les jupons,
    
    Oboidor apparut dans le simple appareil
    
    d’une beauté qu’on vient d’arracher au soleil.
    
    De sa vie d’homme d’armes il n’avait contemplé
    
    aussi superbe femme, ni aussi bien tournée.
    
    La folie s’empara de son esprit surpris,
    
    et le bougre palpa les fesses rebondies,
    
    les tétons arrogants, et les cuissots charnus
    
    sa paluche descendant jusques aux pieds menus.
    
    Ne pouvant retenir son désir excité,
    
    le Comte quitta ses hardes et poussa Oboidor
    
    sur sa couche en satin décoré de fils d’or.
    
    — Ouvre large tes cuisses que je puisse y entrer !
    — Je ne sens rien Messire, vous devez vous tromper,
    
    juste le chatouillis d’un fil de quenouille…
    
    — Pourtant ma belle enfant, je t’assure, je te fouille.
    
    Relevant le museau pour comprendre ce mystère,
    
    Oboidor éclata d’un rire du tonnerre.
    
    Même les doubles vitraux placés contre le froid,
    
    sous le rire ...
    ... trop intense volèrent en éclats.
    
    Elle descendit les marches en criant à l’encan :
    
    —Monseigneur Enguerrand
    
    a un vit tout petit,
    
    Monseigneur Enguerrand
    
    a un pipi d’enfant !
    
    Une ire irrépressible du Comte s’empara,
    
    et du haut de sa tour sans détour il hurla :
    
    — La belle Oboidor ment, la belle Oboidor ment !
    
    Qui lui prête une oreille décédera sur le champ !
    
    Puis la mélancolie frappa le fier guerrier
    
    qui trouva réconfort près de son écuyer.
    
    — Je suis si malheureux, sais-tu mon bon Daguerre,
    
    par le terrible sort qu’on m’infligea naguère.
    
    Mon père avait jeté, quand ma mère était grosse,
    
    une vieille sorcière dans un cul de basse-fosse.
    
    La terrible harpie au pouvoir véritable
    
    jeta sur notre vie un sort épouvantable :
    
    par le feu de l’enfer dont elle eut connaissance
    
    elle nous priva d’un coup de toute descendance.
    
    Me voici donc avec tout au fond de mon froc
    
    un engin pas plus gros qu’une frêle breloque,
    
    et moi Comte Enguerrand devenu la risée
    
    de tous les habitants de ma belle contrée.
    
    Je n’ai plus d’autre issue, ainsi déshonoré,
    
    qu’à mes jours mettre fin en étant trucidé.
    
    Aide-moi cher Daguerre et saisis mon épée,
    
    transperce-moi le cœur à jamais dévasté.
    
    — Je ne puis mon Seigneur, mon maître, mon ami,
    
    en vous perçant le cœur supprimer l’infamie.
    
    Certain magicien dont je sais l’existence
    
    ferait sans doute mieux que le fer d’une lance.
    
    Allons quérir ce mage aux frontières du comté
    
    car Uscul il ...
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